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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 21:39

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http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Comme l’a écrit un critique, c’est agaçant de savoir qu’il y a  un effet de surprise à la fin du récit. À cause de cela, on ne lit pas ce livre  de la même façon, on cherche à ne pas se laisser surprendre. C’est bien dommage, car ce roman  est avant tout une évocation de l’Angleterre de l’entre deux guerres où il ne faisait pas bon d’être une femme seule.

Les efforts qui amèneront Gladys, veuve de guerre, à trouver un moyen pour se réaliser et parfois simplement survivre, sont pathétiques.

La montée du fascisme, le souvenir de la grande guerre, la crise économique tout cela est évoqué et assez bien rendu.

Les rapports entre la cantatrice et son accompagnateur, et les remarques sur la technique du chant sont intéressants,  mais ont peu de rapports  avec le reste du livre.

Les limites du roman qui font aussi son charme, c’est un côté très « british », comme un détachement par rapport au récit qui le rend ennuyeux parfois.

 

Citations:


…un dépôt de gerbe au Cénotaphe, le monument aux morts de Whitehall. Pour donner un peu de passé à des morts qui n’avaient pas eu le temps.

 

 

 ..le commandement qui figeait tout le monde au garde-à-vous. On sentait derrière lui la présence d’une cohorte de grands morts.

 

…. Une Emma qui aurait survécu, qui s’avalerait à petites doses le poison de la vie conjugale.

 

 

La vérité pour être comprise a d’abord besoin d’être crue ( William Blake)


écoutez l'auteur, il parle très bien de son livre ....


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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:52

http://www.christophemory.com/images/stories/dconnexions%20couv.jpg

 

 

 

Qui n’a pas été une fois dans sa vie saisi par l’angoisse d’avoir envoyé un mail ou un texto au mauvais moment, à la mauvaise personne ?

C’est le point de départ du roman et aussi la fin.

Thomas, l’employé modèle,  a-t-il bien fait la veille des vacances d’été de répondre au siège de New-York et de s’engager à fournir une analyse de la plus grande importance pour sa boîte.
L’été justement, où pour lui tout va si mal, car il se retrouve face aux souvenirs de  tous ses échecs et de ses impuissances. Petit à petit, le romancier démêle les fils qui rendent Thomas si antipathique : la perte de son frère jumeau, sa lâcheté à l’annonce de la grossesse de son premier amour, tout cela s’est passé dans  l’île de Noirmoutier. Comme dans  tous les lieux de vacances traditionnels, les Français savent si bien reconnaître les origines sociales, tout en faisant mine de se libérer de toutes les contraintes de l’année de travail.

Il y a de  l’Étranger dans ce Thomas, avec ce clin d’œil un peu lourd ( ?), il prononce la même phrase que Meursault :

« Aujourd’hui maman est morte, ou peut-être hier, je ne sais pas. »

Hélas ce n’est pas du tout, la même écriture !

J’ai failli refermer à la première ligne

« Attention Déconnage immédiat au fond du couloir ». J’aurais eu tort. Le style m’a souvent gêné, on y « bouffe » on y « déconne » on « s’en fout » …mais le personnage avec tous ses enfermements est intéressant. La peinture de la France des classes aisées en vacances m’a fait sourire plus d’une fois. Ça manque, quand même, terriblement d’humour.

Les auteurs français se complaisent à  raconter les tensions familiales, c’est un trop  petit monde : on a  envie de lui conseiller de voyager un peu et de lâcher prise. Il le fait une fois lorsqu’il voit une enfant trisomique éclater de rire devant un spectacle de clowns. C’est pratiquement la seule note d’espoir du roman :


« N’y avait-il pas une place pour chacun, voire pour lui-même ? Une toute petite place pour applaudir les clowns. Même s’ils n’étaient pas drôles, simplement parce qu’ils étaient là ».

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 10:26

http://img.over-blog.com/218x320/1/69/67/46/couvertures/mieletvin.jpg

 

 

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http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8371/dsc00725320x200.jpg J’aurais dû me méfier, de mauvaises étoiles planaient sur ce roman : notre bibliothécaire ne l’avait pas lu, si elle l’avait mis au rendez-vous du club du mois de mai, c’est parce que c’est une nouveauté et un bon succès de librairie. Deuxième mauvais présage, une amie du club le rapportait à la bibliothèque le jour où je l’ai pris en disant qu’elle s’était ennuyée à la lecture. Troisième : la couverture !! elle est plutôt mieux que le contenu du livre!

Courageusement, je suis partie à l’assaut des 500 pages, mais je n’irai pas jusqu’au bout. Rien ne me plaît dans ce roman, les intrigues qui se croisent s’entrecroisent sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres.
C’est vrai que j’ai adoré Eugène Sue, mais je ne l’ai pas relu depuis longtemps et je n’avais pas imaginé que c’était un modèle littéraire qui pouvait encore inspirer aujourd’hui.

Pour faire passer la sauce et tenir en haleine les lectrices d’aujourd’hui, l’ambiance et beaucoup plus torride que dans les « Mystère de Paris » et l’héroïne jusqu’à la page 188 est en tension sexuelle permanente. Comme ce livre est encensé dans certains blogs je mets un lien à la fin d e mon billet, mais moi j’arrête à la page 200 , c’est peut-être après que ça devient bien !


Citation


Hagarde, rougissante, ses yeux cherchèrent une réponse autour d’elle, sur les étagères, les tableaux, les tentures, les fauteuils, au milieu de la table, sur la carte, dans les yeux noirs. Cela ne dura qu’un instant. Le temps d’être dépossédée de tout. Charles tourna les talons et disparut dans le couloir.

 

On en parle …

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 12:18

http://www.bibliosurf.com/local/cache-vignettes/L120xH228/arton16569-d49be.jpg

http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

Une femme qui préfère se faire appeler Chouquette que mamie (ou grand-mère), qui lutte de toutes ses forces pour garder un mari qui ne l’aime plus. La vie à Saint-Tropez où l’alcool et la drogue occupent une grand partie du temps. L’horreur des femmes de 60 ans qui veulent encore passer des soirées dans le vent.

Beurk de beurk, ce n’est vraiment pas drôle d’avoir peur de vieillir à ce point et d’être plongé dans des histoires abominablement tristes.  L’auteur a ce talent de dire les choses brutalement un peu dans le style de certaines journalistes de  Elle. Emilie Frèche décrit bien en le  caricaturant peut-être un peu,  le monde people où doit vivre une si petite partie de la population française. Ce n’est pas mon monde et je n’ai guère envie d’en faire partie, Les soirées sur yachts saint-tropéziens sont à vomir (et pas seulement dans le sens métaphorique !) . Le désespoir de Catherine Alias Chouquette me touche assez peu, elle représente  un peu tout ce que j’espère ne jamais être.

Le livre se lit très rapidement comme un grand article d’un hebdomadaire d’été.

 

Citations

elle s'imagine parler au téléphone avec sa fille !!

« Il faut que tu te réveilles, Adèle, mamie Nova, c’est terminé ! Oui, je me fais sauter ! Oui, je prends mon pied ! J’ai soixante balais et je mouille encore le fond de ma petite culotte, si tu veux tout savoir ! »

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 08:24

http://www.decitre.fr/images/genere-miniature.aspx?ndispo=/gi/grande-image-non-disponible.jpg&img=/gi/57/9782070122257FS.gif&wmax=155&hmax=239&loupe=true

Je ne veux pas être trop injuste avec ce roman qui m'a quand même beaucoup déçue. J'avais beaucoup aimé  La Délicatesse. L'histoire d'amour entre Fritz et Anna n'a pas réussi à me passionner, la description à la fois des personnages et des milieux m'a semblé proche de la  caricature. Je  n'ai pas retrouvé la verve humoristique qui m’avait tant plu dans le précédent roman de cet auteur.
Mais je ne veux pas être injuste car il m'a permis de passer une nuit d'insomnie beaucoup plus agréable que si j'avais zappé devant les reportages animaliers de la télé.


On en parle ….

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 06:45

 http://www.cathulu.com/media/02/01/281428377.jpg


http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg


http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Roman construit comme une partie de dominos, de dominos abkhazes. (J’ai dû rechercher où était L’Abkhazie, je ne suis pas certaine que je connaissais ce pays, l’article de Wikipédia ne parle pas du jeu de dominos!!)

On sent dans ce roman, un auteur passionné des mots et des jeux avec le langage. J’écoute souvent les « papous dans la tête »  sur France culture à laquelle il participe, c’est une émission qui me fait sourire. Comme son livre. Il est agréable à lire, beaucoup  de remarques assez justes sur notre société, une grande bienveillance pour les êtres humains en général et les femmes en particulier. Et surtout un grand plaisir à jouer avec la langue française qui donne tout le charme à ce roman

Des amours qui commencent, d’autres qui se finissent ce n’est que la vie en quelque sorte, une vie dans un monde parisien de la grande bourgeoisie parisienne où l’argent n’est vraiment pas un problème.

 

Citations

 

 

Parfois quand un inconnu indiscret vient à le questionner sur sa vie - un taxi, un coiffeur de province, un voisin de train – Yves s’invente un métier, se fabrique une vie, dans l’impunité de l’anonymat ….Le temps d'une course place d'Italie - rue Montmartre, il devient l'un des spécialistes européens de la cryptobiose des tardigrades.

   - De la quoi des quoi? dit le taxi

  -  De la cryptobiose des tardigrades. Les tardigrades sont de tout petits animaux pas plus gros qu'une tête d'épingle. Ils sont capables d'expulser toute l'eau de leur corps pour résister à des températures extrêmes dans l'Antarctique : c'est cela, la cryptobiose. Dans cet état, ils peuvent survivre des années, parfois des siècles. Je les étudie depuis vingt-deux ans maintenant.

--On vous paye pour ça avec nos impôts? Demande le taxi inquiet.

 

 

  On remarquera que la liaison se fait entre corps et étrangers, s’il y en a qu’un-un corétranger -, mais se fait en z s’il y en a plusieurs –des corzétrangers. Allez expliquer ça à un étranger.  

 

 

On en parle....

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 12:04
http://couverture.numilog.com/9782709633260_GRANDE.jpg


http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpg C’est avec une grande tristesse que j’ai lu ce livre, par ailleurs excellent. Je savais bien que la Chine maoïste ne correspondait en rien à mes croyances de jeunesse, mais « Petit Mao » va plus loin, il détruit dans une machine à broyer les moindres illusions tous les mythes maoïstes.

En plus de l’horreur qui s’est abattue sur les  lettrés de cette grande civilisation, il y a la douleur personnelle d’avoir prêté une oreille positive à  toute cette propagande. Comment croire que tuer tous les oiseaux de Chine, pouvait aider à résoudre la famine !! Comment croire que les textes des siècles anciens étaient droitiers et qu'il fallait tous les brûler, comment croire qu’il fallait humilier, jusqu’à la mort, l’intelligence.

Le roman est bien imaginé, un enfant construit sa vie sur le désir de retrouver sa mère qui a été la première femme de Mao. Il est confié à un couple communiste et lettré.

Cela permet à l’auteur de décrire les tragédies de la Chine communiste d’un point de vue original.

Comme souvent dans ce genre de livre qui remet en cause les choix politiques d’un pays, je préfère l’écriture de ceux qui ont eu à en souffrir. Les Chinois sont nombreux à écrire je rappellerai juste la force et l'humour de « Balzac et la petite tailleuse Chinoise » de Dai Siji .

 

  Un passage :

 

 - Tu hésites parce que ce porc est ton père? aboya un garde à mes oreilles.


La meute se déchaîna.


- Nos pères ne sont rien! S'ils trompent le Parti, les fils ont le devoir de les éliminer. Nous sommes les fils de la révolution, pas ceux de nos pères! Frappe-le!


- Mort aux pères! hurlèrent-ils.


Et ils m'obligèrent à gueuler avec eux.

 - Mort au père, criai-je.


Comment auraient-ils deviné que mon cri s'adressait non à l'homme que je vénérais et qui souffrait sous leurs tortures, mais à celui qui en était l'instigateur, Mao Zedung lui-même? Dérisoire et invisible victoire.

Seul Wang Yi comprit la vérité de cet hallali.

 

 

On en parle ....

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 15:56

http://pascalgalodeediteurs.com/client/cache/produit/250_____whitenoise_183.jpg

http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

Maison d'édition et auteure de notre région. Cette courte histoire est racontée à travers les yeux d'un jeune homme autiste, complètement enfermé dans ses souffrances. C'est l'intérêt du livre, on a l'impression que l'auteure connaît ce handicap. On découvre la difficulté de vivre lorsqu’on ne peut pas communiquer. Je ne trouve pas que l'enquête policière soit bien utile au sujet du livre. Et je reste perplexe face aux hypothèses à propos des raisonnements du jeune malade. On sait si peu de choses sur le fonctionnement affectif et intellectuel des grands autistes.

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 18:35
http://www.bibliosurf.com/local/cache-vignettes/L172xH250/arton15933-1f2ad.jpg
http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Roman agréable à lire, écriture contemporaine. Avec délicatesse l’auteure évoque des grandes tristesses de la vie et du monde : la perte d’une amie, des chagrins d’une enfance marquée par la mort ; la guerre à Sarajevo.

Elle parle bien aussi de l’amour, celui d’une jeune mère pour ses enfants qui lui dévore tout son temps, et d’une femme juive pour un homme Algérien  qui lui sera enlevé trop tôt.

Une jeune femme, Emmanuelle, est touchée par une œuvre romanesque et nous la suivons une journée dans sa course au temps, prenant enfin un peu de temps pour elle. Cela lui permet de comprendre pourquoi ce livre l’a touchée et de revivre des émotions qu’elle ne peut pas laisser s’exprimer tant son quotidien est rythmé par la vie de famille.

 Agréable à lire, certes mais pas beaucoup plus, sauf l’évocation de la mort de son amie Héloïse et la difficulté de faire le  deuil d’une véritable amie.

 

Citations :


Prendre une photo c’est commencer une histoire en commençant par la fin. En prenant connaissance d’abord de la fin.

 

Il m’a dit moi c’est Abel. Le seul des trois fils d’Adam et Ève dont le nom se perpétue. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui s’appelle Caïn ou Seth.

 

« Veille à ce que le Bluetooth de ton portable soit toujours désactivé ». Elle s’est fait une réflexion, sur le moment : ma grand-mère n’aurait pas compris cette phrase sortie d’un monde peuplé d’étoiles et de dièses destinés à soumettre les clients, abonnés et consommateurs à une force implacable. Pour tourner en rond tapez 1 suivie d’étoile. Si vous voulez vous suicidez, tapez 3 suivi de dièse ? Nous n’avons pas compris votre réponse. Veuillez réessayez. Sinon tapez 0 pour revenir au sommaire.

 

On en parle ….

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:27
http://www.cathulu.com/media/02/00/754538906.jpg
http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8371/dsc00725320x200.jpg Je suis rarement aussi sévère dans mes jugements. Vous pourrez trouver un lien vers deux sites où ce roman a été apprécié.
C’est simple, je déteste tout. Et surtout ce qui fait, sans doute, le charme de ce livre pour ceux et celles qui aiment, la présence de l’écrivain qui explique aux lectrices ou aux lecteurs la création de ses personnages. C’est insupportable, comme cette manie d’annoncer que l’histoire continue et que le pire vous attend au chapitre suivant. Et tout ça pour quoi ? Une histoire d’amour où un homme  trompe une femme et lui fait croire qu’il veut un enfant. Alors qu’il est marié et  que sa femme attend un enfant. C’est sordide, mais tellement peu intéressant qu’il faut toutes les contorsions de l’écrivaine pour un faire un roman. J’ai lu les critiques de Cuneipage et Cathulu mais je ne suis toujours pas convaincue.

 

Citation


Mais l’histoire me pousse en avant, elle voudrait se précipiter et ne plus entendre parler de mes gloses et de mes digressions ; elle, ce qu’elle aimerait, c’est prendre toute la place, s’étendre  de tous les côtés, elle voit bien que je suis inquiète à l’idée de ce qui reste à raconter mais elle s’en balance, elle s’en fout des mauvais romans comme des bons, elle est comme le temps lui-même , comme l’année qui commence et qui ne dispose que d’un nombre finis de jours, tu vas y aller. Raconte !


On en parle ….

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