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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 12:49

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http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpgComme les lycéens de 2009, j'avais beaucoup apprécié «le club des incorrigibles optimistes», j'ai donc pris, sans hésiter, celui-ci dans les rayons de ma bibliothèque.

On retrouve la même énergie pour traverser les époques et le personnages.

Cela me fait un peu penser à la façon dont aujourd'hui on «zappe» d'un sujet à l'autre à travers les média interactifs.

En roman , cela permet d'écrire 535 pages là où les romanciers, il y a une cinquante d'années, écrivaient une dizaine de tomes.

Les Duhamel et autre Martin du Gard appartiennent donc à un monde de la lenteur bien révolu, et j'apprécie assez qu'on suggère les événements plus qu'on ne me les racontent en détail.

J'ai donc galopé à travers le 20° siècle en suivant la vie de Joseph Caplan médecin juif d'origine pragoise qui adore le tango..
J ai appris à connaître Gardel et depuis j'écoute Volver …

On traverse la shoa , la deuxième guerre mondiale en Algérie, le communisme à Prague, les purges communistes, la vie en Tchécoslovaquie dans le régime communiste et puis cet amour romancé du « Che G. » et le désenchantement.
Que de vies brisées par le communisme!

J 'ai quelques réserves pour ce deuxième roman à force d'aller trop vite les personnages sont un peu transparents et on a parfois du mal à comprendre leurs motivations.

Et puis, j'ai toujours une réserve au mélange Histoire avec roman ou même ici romance.


Ces réserves ne m'ont pas empéchée de passer un très bon moment et mes récents

différents périples train et RER ont été rythmés par la plume alerte de Jean-Michel Guenassia

 

écouter Volver par Gardel

 


 

 

Citations :

 

Les problèmes de la vie:


On peut classer les problèmes insolubles de la vie dans deux cercueils , ceux qu'on cache dans un coin obscur où on arrive à les oublier , ils finissent par ne plus vous embarrasser , abcès dormant peut-être étouffés (peut-être pas) , et ceux qui vous écorchent comme des hameçons , vous continuez à saigner sans vous en rendre compte et ce sont les pires car on s'habitue à vivre avec la souffrance . 

   

 

Réflexion sur l'Histoire:


Il y a deux façons d'écrire l'Histoire : dans l'action , au moment où elle s'accomplit, ou à tête reposée, longtemps plus tard , avec le recul du temps , quand les passions sont apaisées . Le point de vue est alors si différent qu'on se demande comment ces faits ont pu avoir lieu , on a du mal à comprendre les acteurs , leurs motivations, leur inconscience. 


 

une observation avec laquelle je suis d'accord:


Ce sont souvent les personnes les plus tristes qui ont les plus beaux sourires.

 

 

 

les souvenirs douloureux:


Elle se disait qu'avec les années il finirait par cicatriser, ses blessures s'estomperaient , mais plus il parlait . Moins il guérissait . Elle s'était rendu compte qu'il y prenait du plaisir, plus fort que la tristesse et l'amertume.

 

 

 

 

 

On en parle .....

 

Chez Kitty la mouette " Page après page"

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 11:24

 

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100x66-c[1]J'avais tant aimé "loin des bras" ....

Sans l'ombre d'une hésitation, j'ai acheté ce roman , j'avais envie d'un vrai roman ... Qu'on me raconte une histoire bien imaginée.
Je suis un peu  déçue et pourtant...


La descente vers la folie de ce chef d'orchestre est bien racontée et l'auteur nous tient en haleine : Alexis est-il fou ou génial et où est la frontière entre les deux comportements .


La blessure de son enfance, sans doute à l'origine de son déséquilibre, nous est devoilée que tardivement , mais on comprend bien que  cela ait pu le marquer .
Le malheur des enfants trop riches, trop seuls, élevés dans les pensions Suisses est également un facteur de déséquilibre .


Le sujet principal, c'est la musique et c'est aussi pour cela que je voulais le lire .
On sent qu'Ardetti a une passion des morceaux dont il nous parle très bien et on croit entendre certains passages alors qu'il n'a que les mots pour nous les faire entendre.

 

 

 

J 'ai souri lorsque Arditi décrit ce qui se passe dans la tête des gens qui écoutent l'orchestre dirigé par le Maestro : sa mère qui ne regarde que la qualité du costume de son fils , sa femme qui se rase en entendant pour la énième fois le mêmes morceaux et qui ne supporte plus les louanges dont on va couvrir son mari , et lui qui est las de faire jouer toujours la même musique.


Alors pourquoi suis-je déçue ?
La première raison c'est que c'est triste d'assister à la déchéance mentale d'un être humain  encore plus s'il a de tels dons .
La deuxième c'est que j'ai retrouvé tous les ingrédients du roman qui m'avait tant plu et qui semble être des passages obligés de la littérature suisse: la cruauté  feutrée, mais ô combien efficace des pensions chic suisses , les clans fermés des vrais riches (souvent Suisse) , la culpabilité de l'enfance .
Enfin on sent trop  le côté inexorable de la chute de l'archange , d'ailleurs l'auteur nous l'avait annoncé dès la première page .
Je pense que si c'était mon premier roman de Metin Arditi, j'aurais eu moins de réserves .


 Les amoureux de musique et tous ceux qui fréquentent régulièrement les salles de concert liront ce livre avec intérêt .
Je dois aussi dire que je l'ai lu jusqu'au bout sans avoir envie de le refermer alors que je connaissais la fin , puisque le roman commence par là , je le dis pour souligner encore une fois les qualités de cet écrivain.

 

Citations :

 

La fatigue du chef d'orchestre:

L émotion que ressentait Kandilis était d'une autre nature. Une émotion feinte? qu'il avait appris à mimer avec talent.

 

les frustrations des enfants doués en musique:

 

À six, sept ou huit ans, ils avaient épaté leurs parents :"mon fils est un génie! "Ma fille est une surdouée !" Et voila que leur carrière se termine dans l'anonymat d'un orchestre .

 

la femme bourgeoise charitable:


Son retard  était calculé , normé , indispensable pour marquer sa place dans la ville et le soin qu'elle mettait à faire le bien

 

les propos méchants  du mari à propos de  son épouse :

 

Une ossature large et basse , des cheveux drus très bouclés , comme ceux des femmes qui venaient en Suisse faire des ménages , et un cou de paysanne
Alors elle faisait l'aristocrate, laissait tomber les mots du bout des lèvres et parlait vite, histoire de rappeler qui elle était. "Dans le camp des dames par le son et dans celui des bonniches par l'image ", lui avait lancé Alexis un soir de dispute.

 

 

On en parle :

Lettres exprès 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 19:36

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http://img295.imageshack.us/img295/6397/dsc00724p.jpgUn titre très long et qui en dit beaucoup sur un tout petit roman d'une centaine de pages.

Une fable philosophique(?) au sujet d'une femme chinoise qui aurait aimé avoir 10 enfants plutôt qu'un comme la Chine l'impose à tous ses citoyens.

J'ai pris ce livre à la bibliothèque , et j'ai passé une soirée en sa compagnie en me demandant pourquoi l'auteur l'avait écrit.

On peut le prendre comme une aimable réflexion sur le trésor que représente le devenir d'un enfant, on peut y lire aussi la violence faite aux Chinois depuis la révolution communiste et son tissus d'horreurs et enfin l'adaptation sans nuance de ce grand pays à la modernité .

Mais non, il faut y voir une illustration de la pensée de Confucius , c'est sans doute pour cela qu'à mes oreilles ce livre sonnait aussi faux : j'ai toujours été peu convaincue par les proverbes chinois qui me font rire plus que réfléchir.

 

 

Bref un très petit livre qui ne pas convaincue sauf quelques moments comme la description de l'usine de jouets.

 

Citations :

 

les enfants trop doués:


A l'époque , monsieur, j'ignorais que les élus ne réussissent que l'extraordinaire et loupent l'ordinaire. Le don, c'est inéquitable, autant pour ceux qui le reçoivent que pour ceux qui en manquent .

 

Une idée qui m'a plu:


C'est l'imagination qui singularise, l'imagination qui arrache a la banalité, a la répétition, a l'uniformité.

 

Proverbe chinois:


L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient .

 

 

Et une phrase qui pourrait être un proverbe:


La vérité, c'est juste le mensonge qui vous plaît le plus.

 

 

On en parle ..

quelqu'un qui a beaucoup aimé le cottage de Myrtille

 



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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:56

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100x66-c[1]Roman très agréable à lire .
Une tragique histoire d'amour contrariée et une autre qui commence.
Je suis moins enthousiaste que d'autres blogueuses car si le récit est bien mené , l'histoire entre les deux personnages principaux est un peu "gentillette" ou du moins convenue , on n'est jamais dans la surprise de leurs sentiments réciproques.

On peut y voir alors le talent de l'auteur qui tisse peu à peu son histoire entre deux personnages, moi, ça m'a un peu déçue.


Il s'agit d'un roman par lettres, et j'aime  bien le genre. Il permet de découvrir peu à peu les personnages.  Mais c'est un peu étrange de choisir ce genre littéraire, car à notre époque peu de gens s'écrivent, le  roman par mails va bientôt prendre le relaie, je suppose !

Effectivement, il y a bien quelques mails mais qui sont ressentis comme des lettres , ils n'ont pas ce côté immédiat des mails d'aujourd'hui.


Une jeune femme part à la recherche de renseignements sur sa mère morte quand elle avait 3 ans à partir d'une photo.

Grâce à celui qui a reconnu son père sur la photo, elle va peu à peu comprendre la tragédie qui a été la cause de la disparition de sa mère.

J 'ai bien aimé bien le temps que prend l'auteur pour scruter les photos et leur faire dire leur vérité.
Bref, un bon moment de lecture sans prétention .

 

Citations :

 

un personnage sur une photo:

 

Derrières elle se tient Daria, premier million de trois générations ; les mains jointes , imposantes , mais intimidées par l’œil mécanique.

 

les secrets de famille:


Oui, il est insupportable de ne pas savoir ; ce silence familial est un poison qui contamine tout ce qu’il touche, nos rêves, nos peurs, nos vies d’adultes. Et il finit par nous replier autour de de nos questions trente ou quarante ans après. 

 

On en parle …..

chez Mimipinson de façon beaucoup plus enthousiaste que moi.

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 16:02

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http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpgVoilà le premier de ma liste (la fameuse PAL des blogueuses!) que j'ai glanée dans les différents blogs que je lis régulièrement: Ys, Dominique, Helène, Dasola ,   et tant d'autres excusez moi..... Je dois celui-ci à  Krol et ce fut  un beau moment de lecture, un peu bref cependant.
Je comprends qu'elle ait aimé car c'est un livre d'une rare émotion et très pudique en même temps.
On peut imaginer que ce sont les souvenirs de réfugiés espagnols racontés par l'arrière petite fille. Il y a dans ce récit la distance de deux générations qui atténue un peu la souffrance et la terreur face à la mort présente partout au moment de la guerre d'Espagne et en France sous la botte nazie.
Et puis, je pense que cela aide un peu, la famille est restée unie et a survécu , c'est certainement plus facile de raconter alors de cette  facon là : en y mêlant la poésie ,  la pudeur et l'amour.
Voici  donc, les souvenirs d'une femme , sa fuite devant la menace de mort des communistes, son attachement à la république, l'exil , son installation en France . La lutte de ceux  qui lui sont proches  contre le nazisme .
Tout cela est évoqué sans insistance . Des souvenirs plus qu'un récit.
C'est un livre qui se lit en quelques heures et qui laisse dans la mémoire une impression apaisée malgré les souffrances qui y sont racontées.
Honnêtement, je dois dire que je suis contente de l'avoir acheté d'occasion , et je ne le garderai pas car c'est un livre qui manque un peu  de densité  . Mais je ne l'oublierai pas non plus.

 

 

Citations :


L'exil pour un enfant :


Iduri est allé  à l'école de jeunes filles de Mademoiselle Eglantine . Et c'est accompagné de l'une d'elle qu'il est revenu cet après-midi à la maison . Son visage était dévasté par les pleurs . Il avait fait dans sa culotte , son pantalon et ses jambes étaient complètement souillés . La jeune fille est repartie. Iduri, transi de honte, tremblait dans l'entrée.
"Ama , excuse moi, je n'ai pas su le dire , je n'ai pas su le dire en français , Ama."
Il  bégayait sans cesse ces mêmes mots.
"Ama , Ama , excuse moi . Je  n'ai pas pu me retenir. Ama , j'ai honte , Ama , je ne veux plus y retourner ."
....Indi , mon tout petit, c'est cela aussi l'exil .Ne pas pas savoir dire, ne pas etre la ou nous devrions . Et à chaque instant , avaler cette honte indigeste qui nous brule le ventre.

 

Un beau portrait d'homme :


Il pense à sa propre mere qui , forte de l'intelligence et des succes de ses huit autres fils , le regardait , lui le neuvieme, lui le dernier, en lui disant d'un air à la fois désemparé et complice :" toi , tu as mis tes pensées dans tes mains."
Elle ne se trompait pas. Aïta ne peut avoir un avis sur les choses qu'après les avoir touchées. Et tout ce qui a trait aux idées ne l'intéresse pas.Il laisse volontiers aux oncles la manipulation des concepts. Ce qu'il aime ? c'est contempler la nature s'épanouir, s 'agenouiller chaque jour le long des allées et voir un bourgeon , une pousse vert tendre pointer vers le ciel.

 

On en parle....

chez Krol évidemment je la remercuie pour cette lecture

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 14:29

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Club de lecture


 100x66-c[1]Un  petit moment de plaisir, ça fait tellement du bien après les livres tristes que j’ai lus dernièrement !

Bien sur ce n'est pas de la grande littérature mais c'est bien raconté et finalement ce livre résonne en moi beaucoup plus profondément que je ne l'imaginais pendant la lecture.
Je crois que toutes les filles et femmes qui ont eu une amie de cœur retrouveront quelque chose d'elles dans ce roman.
L'amie dont on ne peut se passer, celle qui nous permet de grandir, de supporter la crise d’adolescence, celle qui voit nos premiers émois amoureux mais qui doit être repoussée pour que finalement les deux deviennent adultes.

C’est tout cela qui est raconté dans l’ambiance des années 80. J’ai tout compris et je dirai tout vécu comme elles et  j’ai dans la tête les mêmes chansons.
C’est aussi un roman avec une histoire poignante et  délicatement racontée.

Une histoire de femmes écrite avec une belle sensibilité féminine !

Je doute que cela intéresse beaucoup les hommes qui y verront, peut-être, un roman un peu mièvre.

 

 

Citations :


Le moment où on sent que l’amitié devient pesante :

 

Nos coups de fil quotidiens s’espaçaient, sonnaient creux .Nous prenions rendez-vous. Je ne crois pas que nous l'avions jamais fait avant cela. Nous ne riions plus des mêmes choses. Pourtant nos vies ne parvenaient pas à se dénouer. Le fil était lâche, nous encombrait.

 

Le père que nous avons toutes rêvé d’avoir :

C'était un accord familial :
" Quels que soient l'heure, le moment ou l'endroit , si vous avez besoin , vous m appelez , je viendrais vous chercher"

 

On en parle....

Kroll a aimé

 

Je vous avais dit que ça ne plairait pas aux hommes !

Pylien a détesté!!

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 11:56

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Club de lecture

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8371/dsc00725320x200.jpg Où comment perdre le goût de la lecture… Ce livre est pédant ne raconte rien sinon l’assurance qu’à cet auteur d’être un véritable écrivain.

Le livre est truffé de mots savants sans aucun intérêt .

On devient peut-être écrivain quand on appelle « drupes » les  « nectarines » ?


Le monde dans lequel il évolue est triste car il ne voit que les côtés tristes des situations. L’auteur ne se donne qu’une seule qualité, celle d’être un auteur.

Evidemment sa famille ne comprend pas pourquoi il n’écrit pas comme Coehlo ou Marc Lévy, car il n’est entouré que de gens médiocres qui n’ont pas le bon goût de l’apprécier.


J’ai demandé à ma bibliothécaire préférée pourquoi ce livre était au programme de notre club.
Sa réponse m’a laissée rêveuse.
-  "je n’ai lu aucune critique négative sur ce livre, qui a plutôt une bonne presse. je voulais savoir comment vous réagiriez."


Je suis de plus en plus sûre que les critiques officiels dans la presse ne lisent pas les livres dont ils parlent.

Celui-là, franchement il peut partir aux oubliettes !

 

 

Citations :

Description du personnage avec au passage un petit mot savant …


Malgré mes ridicules désormais confirmées, ma canitie  galopante, mon teint jaunissant, le lent émoussement de mes dents, le ternissement de mon regard , l'assèchement de mes joues et le rabougrissement général de ma silhouette, je n'avais pas l'impression d'avoir tant changé que cela depuis mes vingt ans.

 

On en parle …. voilà quelqu’un qui a aimé : Bricabook

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 15:28

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http://www.babelio.com/images/ico_critique.jpg

 

 

 

100x66-c[1]J'ai hâte que ma mathématicienne préférée lise le seul roman où un écrivain se donne la peine de raconter un raisonnement par récurrence. Elle qui se plaint souvent que les mathématiques ne soient pas un bon thème de discussions dans les soirées, elle verra que c’est possible. En tout cas les mathématiques sont à l’honneur dans ce livre et ça fait un bon roman.
J’ai beaucoup apprécié la description des différents types d’intelligences, et en tant que littéraire adoré que ce soit la fréquentation des grands auteurs qui finissent par aider  le personnage principal à prendre  confiance en lui et à passer l’horrible barre fatidique « de la sup étoile à Louis Legrand ».
Le système élitiste des « prépa- parisiennes » est parfaitement décrit ; je ne sais pas pourquoi la France s’enorgueillit de ce système mais ce qui est sûr c’est que rien ne le fait jamais changer.
Ce que confirme ce petit roman, c’est que, sous couvert d’égalité, les dés sont complètement pipés.
A Louis-Le-Grand il y a, par exemple, et je pense dans d’autres grands lycée parisiens aussi, des premières et des terminales où on fait si vite le programme officiel , qu’on a le temps d’assimiler également celui de la première année de prépa.
On découvre aussi que les parents prof en prépa ont des enfants qui réussissent en prépa, comme c’est bizarre !
Qu’avoir un QI de 200 est la seule façon d’accéder à ses classes si on vient de l’extérieur.
Alors Laurent venant d’un honnête lycée de la banlieue chic de Paris, finira par ruser pour parvenir à ses fins et pourquoi pas ?
On découvre également que les littéraires jouent dans une autre cour, ce sont en général des filles. Elles ne pourront pas intégrer Polytechnique, alors si elles sont jolies, fortunées et intelligentes elles  viennent en Khâgne pour trouver leur futur Polytechnicien.
L’auteur ne dénonce pas ce système, il se contente de le décrire à travers un personnage qui s’adapte très bien et finit par tirer son épingle du jeu.
C’est justement à travers cette objectivité parfois froide, voire glacial que le lecteur prend conscience que notre élite sort d’un moule peu recommandable.


Citations :
Réussir en prépa
Au début du mois d’avril, il se demande toujours comment gravir des places au classement général quand on ne possède pour soi aucun piolet magique.

La beauté des raisonnements mathématiques :
C’est ce que Gratien apprécie dans la pensée mathématique, cette faculté qu’elle a d’être déroulée à grande vitesse et dans toute sa clarté, comme une étoile filante. les chiffres, les calculs et les démonstrations entraînent son stylo , entraînent sa pensée… C’est cela la beauté des raisonnements mathématiques selon Gratien Bar : cette spirale qui se construit en s’accélérant et en se clarifiant à l’infini.

L’art de la conversation chez les littéraires :
Pour cela, quand bien même un DS causerait du souci, sourire toujours galamment à Mélanie’s, parler d’Arcade Fire, d’Heidegger et de Boby Lapointe dans la même soirée, et surtout, surtout, ne jamais s’écarter d’un pouce des préceptes de Galatée….

Bizutage et réaction des élèves:
Il faut savoir tout de même que dans un lycée du quartier l’an dernier un taupin est mort le jour de la « grande barbarie » . Comment ? Pas compliqué : du premier étage on lui a balancé sur la tête une éponge gorgée d’eau lourde comme du plomb ; il est mort sur le coup d’un traumatisme crânien. Pif, un concurrent en moins.

La réussite :
Laurent finit l’année en se disant qu’il est tout compte fait à la fois Vautrin et Rastignac, ce qui est la seule véritable clé du succès : il a désormais le chemin ouvert vers la réussite, il entre en classe de spé étoile au lycée Louis-Le-Grand .


On en parle…..
Un jugement ramassé qui reflète bien le roman chez Cuneipage et En lisant et en écrivant.


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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:35

 

 

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Club de lecture

 

 

http://img295.imageshack.us/img295/6397/dsc00724p.jpg J’ai beaucoup hésité à mettre ce livre sur mon blog car je trouve qu’en ce moment on n’a pas besoin de livre « baisse-de-moral » assuré.
Tout est en mi-teinte, gris ou carrément moche, dans cette histoire.
Un couple qui ne va pas vraiment bien, Le Mans une ville de province triste à en crever d’ennui, des voisins redresseurs de torts de la pire espèce, une vie de travail sans grand intérêt. Voilà c’est le sujet du roman du gris et du sordide ordinaire, une peinture assez exacte de notre époque et comme en plus c’est, parfois, bien raconté vous êtes certain d’attraper le mourron.

 Heureusement il y a la chambre à remonter le temps !

Pourquoi heureusement parce que je déteste la science fiction, donc au moins je vais pouvoir carrément partir dans une  critique …Même pas !

 C’est aussi en grisaille, cela ne donne au narrateur  que la possibilité d’éviter les disputes avec sa compagne.

Un seul conseil, lisez ce livre  avant de vous installer au Mans même si c’est beaucoup moins cher qu’à Paris !

 

Citations :

Le mobilier était discret, contemporain dans le style bobikéa qui plaisait aux gens de notre génération.

 

La Sarthe était le département le plus inhospitalier que j’avais connu jusqu'à lors. L’air était en permanence humide, comme chargé de brouillard. Il faisait assez froid l’hiver, étouffant l’été. Le ciel était bas et nous trouvions le climat malsain.

 

Je trouvais ça plutôt a musant au début de vivre avec quelqu’un et  puis ça m’est passé. Je ne me rendais pas compte mais maintenant que c’est terminé, j’ai l’impression qu’elle m’a presque rendu service. Je remets des slips et n’en change que tous les trois jours.

 

  J’étais un type du Mans, la ville la plus déprimante et sinistre de la planète.

 

On en parle …..

Gwordia   qui n’a pas plus aimé que moi

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 10:40

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Club de lecture


http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpg Pourquoi seulement quatre coquillages, je pense souvent à Krol qui dit ne pas aimer mettre des notes, parfois ça me fatigue aussi de noter les livres.
Si j’écoutais la vitesse à laquelle j’ai dévoré ce court Roman de Jeanne Benameur sans en perdre une miette, j’aurais dû mettre cinq coquillages... Oui mais voilà je me méfie toujours des romans à message.
J’aime sans réserve la partie romanesque du livre : la création du personnage d’Antoine qui  mal dans sa peau et se sent inadapté partout. J’ai aimé la description du Brésil, j’ai aimé le couple de ses parents, j’ai aimé le personnage d’Albert qui parle si bien des livres.
Evidemment la partie le « roman d’amour » a illuminé la grisaille de ce mois de novembre.


Alors pourquoi  cette réserve ? Je ne crois pas au message « fraternité » pas plus au mot qui est écrit sur les frontons de nos mairie, que celui qui serait en chacun de nous.

Le côté quête de soi et des valeurs humaines est mieux traité que dans Paulo Coelho (tiens comme par hasard un brésilien !) mais ça y ressemble un peu.

On aimerait que l’humanité soit comme ça et oublier ce qui fait notre quotidien … le déficit... l’argent qui manque partout… les gens qui fuient la misère de leur pays et qu’on n’accueille pas correctement en France, ni ailleurs.

Je me demande si elle n’a pas raison  Jeanne Benameur, il n’y a que l’amour et  les livres qui donnent du sens à la vie.

 

Citations :

 

C‘est la lutte finale. Mais je cherche toujours avec qui me « grouper » pour arriver à demain, avec qui faire un « nous ».

 

Travailler à l’usine, revendiquer ce travail comme le font tous les ouvriers et puis ne désirer qu’une chose : quitter la peau de l’ouvrier.

 

Les autres, tant que toi, tu n’es pas vraiment dans ta vie, les autres, eh bien tu crois que tu fais des choses pour eux mais c’est tripette, mon gars…. tu te cours après à travers eux et tu te rattrapes jamais …

 

J’écris les rêves de mon père et les miens. J’écris tout ce qui ne peut pas se dire et que pourtant il faut tenter.

 

On en parle....

Le port de l’Encreuse  (encore un joli nom de blog)

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