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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 16:56

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http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpgNous avons été nombreux à adorer «Effroyables jardins» du même auteur.
C'est le seul livre que j'ai lu de Michel Quint. Et comme beaucoup, j 'avais été très touchée par ce récit.

Ce roman choisi dans les nouveautés de ma bibliothèque m'a tentée .
Je ne suis pas déçue par la lecture (à un détai près).

 
Il s'agit d'un enquête policière à Lille: il faut découvrir qui a tué un jeune espoir du LOSC (oui je sais maintenant que équipe de Lille s'appelle ainsi!) , cela va nous entraîner dans les réseaux mafieux liés au foot.

Et  découvrir un personnage très atypique , marqué par une enfance sans père et un fort sentiment d'échec.

 

Michel Quint a une langue bien à lui , il mêle dans un style particulier, les expressions du nord (les gens décarochent.. par exemple)au langage poétique. Il faut s'accrocher parfois, mais finalement, on est pris par sa façon de raconter


Ce que j'ai vraiment apprécié , c'est la balade dans Lille je pense que tous les gens de cette région vont retrouver à la fois leurs racines et aussi les transformations d'une ville qui est passée de l'ère du labeur en usine à l'ère de la rénovation des friches industrielles en quartiers bobo centrés sur les loisirs.Pour les non-Lilloises comme moi, l'accumulation des noms  de lieux est un peu lassante.


La description de la corruption du milieu du foot et de tous ceux qui ont trop d'argent: soirées fines arrosées et des call-girls payées ou pas , rôle de la police... est très bien rendue .

Évidemment , avec les récentes affaires DSK et la police lilloise on commence à se faire une certaine idée des soirées dans le milieu politique.

 
Mais là, pas touche!

Notre auteur ne veut surtout pas qu'on pense qu'il s'agit d'un livre qui dénonce des magouilles du PS!

AH! L’intelligentsia ,elle ne peut être que de gauche n'est ce pas?

Alors au milieu de tout il invente un élu de la majorité présidentielle -son roman a dû être rédigé avant la victoire de Hollande- qui dans  dans un café explique à des buveurs de bière (on boit beaucoup de bières, nord oblige!) que si les électeurs arrêtaient de voter socialiste , il y aurait moins de crimes !

C'est vraiment lourd , personne ne pensait que les socialistes étaient en cause et je trouve que ça gâche le roman.
En plus je me demande d'où il sort un élu de droite à Lille? Et surtout pourquoi?

Cela n 'empêche que c'est un bon livre et que Michel Quint a bien du talent .

 

Citations :


Portraits si vrais :

J'entrais dans des boutiques bon genre , aux vendeuses fardées, inaccessibles sur leurs talons hauts,qui consentaient à travailler jusqu'à demain où elles épouseraient un milliardaire : leur destin imminent était écrit sur leurs lèvres boudeuse, dans leur regard dédaigneux , leur façon de fermer leur décolleté d'une main , que je n'accède pas au spectacle réservé de leurs foutus nichons à tomber sur le cul.

Balade dans Lille:


Une fois franchies les quatre voies automobiles en prolongement du boulevard Vauban , on arrivait à l'Esplanade , les ponts sur la Deûle , l'écluse , cette belle promenade où les militaires de la citadelle proche, au-delà de la rivière canalisée , venaient croiser les demoiselles de famille aux siècles d'avant et bomber le torse pendant qu'elles baissaient les yeux , pauvres filles.

 

Lille aujourd'hui:

C'est curieux maintenant que le travail manque , les petits bourgeois , les nouveaux riches raffolent des lieux où. Le prolétariat urbain a usé sa vie. Comme s'ils avaient besoin d'un monument pour se souvenir aujourd'hui que le boulot est devenu souvent virtuel , rarement salissant que la classe ouvrière s'est éteinte. Les mains ne servent plus à rien , elles ne sont plus bonnes qu'au macramé, à l'art du bouquet, á cuisiner joli , singer les maîtres queux , et se fourrer les doigts dans le nez

 

On en parle....

Liliba

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 12:48

 

 

 

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/414F5Cgm91L._SL500_AA300_.jpg

 

 

 

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpgJe lis peu de roman policier mais je me laisse parfois tenter par mes amies blogueuses.

J'ai lu celui-ci après avoir l 'article Aifelle et d'autres que je n'ai pas hélas eus le temps de noter.

J' étais, également  dans le grand  nord avec Paolo Rumiz quand j'ai lu vos billets. Je commençais donc à être imprégnée par la culture « Sami »

 

Je me souviens aussi des écrits de Paul Emile Victor : les lapons qu ils décrivaient me fascinaient, et je suis contente que cette icône soit décrite positivement dans ce roman.

 

J ai quelques réserves sur le côté roman policier.
Je m'explique : les méchants sont vraiment des horreurs : fascistes, pervers , pédophile et violeur pour l'un. Alors que les personnages positifs sont plus dans la nuance. Et du coup plus intéressants.

 

Et puis comme toujours dans un policier il faut que l'intrigue avance au rythme de l'enquête.

Je me suis même demandé si l'auteur ne s'était pas senti obligé à prendre cette forme de récit pour nous sensibiliser à cette civilisation qui a à peu près entièrement disparu.

 

Parce que je dois le dire je n'ai aucune réserve sur tout ce que nous apprenons sur cette région et les habitants.


La nuit et le froid polaires rendent la vie à peu près impossibles mais les Sami ont su pendant des siècles s'adapter au climat et à la géographie.

La religion est venue leur ôter des croyances fondées sur la nature puis les frontières des sédentaires ont réduit à presque rien le nomadisme et enfin le «progrès» les a ruinés de l'intérieur .

 

L 'enquête permet de suivre les différences attaques dont ont été victimes les Samis et la façon dont il leur est impossible de s'en sortir.

Malheureusement pour eux , ils ne sont pas organisés en nation – j'ai pensé aux Kurdes- et leur sous-sol est riche en minerai . Face à l'attrait de bénéfices conséquents les pensées charitables vis à vis d'ethnie qui veulent garder un mode de vie nomade en respectant la nature ont bien peu de poids.

 

Cet écrivain a vraiment du talent pour nous raconter tout cela et comme tous ceux qui aiment les policiers ont salué ses qualités je comprends le succès  « du dernier lapon ».

 

Citations :

 

la transmission orale :

 

Le cri d'Aslak pétrifia le jeune garçon lapon dans sa barque. Il reconnut , fasciné , terrifié, la voix de gorge d'un chant lapon. Il était le seul ici à pouvoir en saisir les paroles. Ce chant, lancinant , guttural, l'emmenait hors de ce monde. Le joïk devenait de plus en plus haché , précipité. Le Lapon condamné aux feu de l'enfer voulait dans un dernier élan transmettre ce qu'il devait transmettre.
Puis la voix se tut . Le silence s'imposa . Le silence s'imposa. Le jeune lapon aussi resta silencieux. Il avait fait demi tour , voguant la tête pleine des râlements du mourant. Son sang avait été tellement glacé qu'il avait été saisi d'une évidence. Il savait ce qu'il devait faire. Et ce qu e, après lui , son fils devrait faire. Et le fils de son fils.

 

 

 

La nuit polaire:

 

Demain, entre 11h14 et 11h41, Klemet allait redevenir un homme, avec une ombre. Et, le jour d'après , il conserverait son ombre quarante deux minutes de plus. Quand le soleil s'y mettait , ça allait vite.

 

 

Les frontières:

 

Mon grand-père a dû arrêté l 'élevage (des rennes) parce que la route de la transhumance avait été coupée par ces fichues frontières. Et les troupeaux ont été concentrés de part et d'autre des frontières . Des tas de conflits ont commencé comme ça. Et si tu veux mon avis, ces frontières ont tué beaucoup d'éleveurs.

 

Les conflits entre les éleveurs et les autres :

 

les utilisateurs veulent pouvoir se balader dans les montagnes quand ils ont des congés, comme pour le week-end de pâques, qui est l'un des plus beaux week-end de la région , avec encore beaucoup de neige partout et beaucoup de soleil Les Norvégiens de la côte partent en famille en scooter pour trois ou quatre jours dans leur petit cabanon sur la toundra , le long du fleuve. Mais c'est l'époque où les femelles rennes mettent bas, et le s troupeaux ne doivent absolument pas être dérangés, sinon les femelles peuvent abandonner leur faon et ça occasionne de grosse perte pour les éleveurs . Donc conflits.

 

Le progrès:

 

Aslak leur avait dit . Vous avez trop de rennes . C'est pour ça qu'il vous faut de si grands pâturages.. Et qu il y a tant de conflits. Mai sils répondaient qu'il fallait beaucoup de rennes pour payer les frais, les scooters, les quads, les voitures , le camion abattoir, la location de l 'hélicoptère. Tu ne comprends pas , disaient-ils , toi tu as à peine deux cents rennes.
Aslak les regardait . Et il disait :j ai deux cent rennes et je vis.

 

 

 

On en parle...

"à sauts et à Gambades" et encore une fois avec de belles images

Et chez Hélène lecturissime




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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 17:40

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http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpgJe cherchais un roman pour me divertir après ma lecture très sérieuse sur la guerre 14/18. Et puis ma station de radio préférée, France Culture, donne tous les soirs sous forme de feuilleton la trilogie Millénium . Comme quoi elle n'est pas une station si intello que ça!


Je ne lis que très rarement des romans policiers mais j'avais gardé un très bon souvenir de ces trois romans. Vous vous souvenez sans doute de l'été où à chaque fois que l'on voyait quelqu'un plongé dans un énorme bouquin, il s'agissait d'un des tomes de Millénium ?


J'ai retrouvé avec grand plaisir Mikael Blomkvist, et Lisbeth Salander, j'ai bien aimé la façon dont les différents scandales  sont dénoncés dans ces romans : les femmes qu'on fait venir de différents pays pauvres pour satisfaire les besoins de la prostitution, les économistes qui s'amusent à faire de l'argent sans aucune morale, les violences faites aux femmes et aux enfants sous tutelle, l'exploitation des enfants ou des prisonniers  dans des pays très pauvres.


Tout cela en Suède qui est un pays où on essaie de respecter les droits de chacun et où la liberté des mœurs semble de mise pour le plus grand bonheur de l'ensemble de la population. Mais hélas cela n'empêche pas les pervers d'exister.


Un des charmes de ce livre c'est la description de l’intelligence redoutable  d'une poignée d'internautes qu'aucune barrière informatique ne peut empêcher de venir espionner les ordinateurs des puissants de ce monde.

Je ne connais pas la part de vérité mais ça fait un peu froid dans le dos.
La qualité d'un roman policier c'est la façon dont le suspens nous oblige à nous plonger dans l'histoire sans pouvoir lâcher le livre .
La relecture, à de nouveau bien marché et j'ai retrouvé, intact, le plaisir du dénouement quand tous les méchants sont enfin démasqués .

Je trouve le deuxième tome un peu moins passionnant car on sent qu'il n'est écrit que pour amener le dénouement du 3° tome.

Vraiment si vous ne le savez pas lus et que vous voulez partir dans des romans très prenants, je vous en recommande la lecture , si vous faites parties des rares personnes à avoir échappé au phénomène Millénium.

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 20:13

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51HtXRQd0NL._SL500_AA300_.jpg

 

 

 

Livre reçu dans la cadre de Masse critique de Babelio.http://www.babelio.com/images/ico_critique.jpg


 

 

 

 

http://img295.imageshack.us/img295/6397/dsc00724p.jpg Mon avis est très négatif et sans doute trop sévère, je n’apprécie que très peu la littérature policière, j’aurais dû me méfier. Quand des romans policiers me plaisent, ils sont en général excellents. Pour celui-là, je pense qu’il s’agit d’un honnête polar qui, personnellement,  m’a beaucoup agacée.

 

Sans doute, pour donner un cadre particulier et une ambiance inoubliable, cela se passe sous les purges staliniennes, pour la violence c’est garanti !!!
J’avais été surprise et j'avais apprécié « Enfant 44 » de Tom Rob Smith.

Voilà, un nouveau genre est né : le policier vaguement honnête du temps de Staline, à quand celui sous Pol-Pot !!!

Sinon, on a, à peu près, tous les ingrédients, les coups, le sang , le sadisme, les larmes, les traitres, avec une petite dose de religiosité. Comme c’est en Russie, c’est plus énorme plus violent, plus désespéré mais guère plus passionnant.
L’enquête autour d’une icône volée est très compliquée  et permet de décrire ce qui reste des croyances religieuses en Union Soviétique  et la corruption des dirigeants, tout cela sans grand fondement historique (du moins si je me réfère à mes lectures sur le sujet).

J’ai lu attentivement ce roman, car j’avais accepté d’en parler sur mon blog, je vais l’oublier très vite.

 

On en parle….

Miss Alfie a l’air d’aimer

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 17:54

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41oRz65G9BL._SL500_AA300_.jpg

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg J’ai acheté et lu ce roman policier à la suite de l’article de la lettrine, blog que je lis régulièrement.

Quand les blogueuses (désolée, Messieurs, mais je ne connais pas de blogueurs écrivant à propos de  livres !) disent ne pas trop s’intéresser aux romans policiers, mais trouver celui dont elles vont parler intéressant, ça m’accroche toujours.

Comme, de plus, Anne-Sophie, disait avoir bien ri, je n’ai pas résisté au plaisir d’acheter puis de lire le roman de Jean-Pierre Jonquet.

C’est vrai que c’est drôle, d’un humour noir, féroce et décapant.
Les rebondissements du vol des diamants par la bande de bras cassés ne manquant ni d’idées ni de courage à l’ouvrage mais tombant sur des imprévus tous plus  cocasses les uns que les autres, sont vraiment bien trouvés. La fin est inattendue et somme toute «  morale ».

Mais voilà, si j’ai bien ri parfois, j’ai été gênée de la caricature  des maisons de retraite. Je connais trop de gens qui y ont vécu sinon des moments de bonheur, au moins des moments où on a su alléger leurs souffrances.

J’ai tort, sans doute, car dans ce petit roman, il ne s’agit ni d’un reportage ni d’une charge contre ce genre d’établissements, ce sont seulement tous les travers et les défauts de notre société qui refuse la vieillesse , la déchéance physique et la mort qui sont ici mis en lumière.
Je pense qu’il faut être plus jeune que moi pour rire sans arrière pensée à la lecture de ce livre, être encore bien loin d' accompagner des parents dans ce genre de maisons où y penser pour soi.

J’ai beaucoup ri, quand même, mais avec une sorte de gêne, je vais le prêter pour connaître les réactions des uns et des autres.

La soirée animation , le bal costumé (d’où le titre) est irrésistible, mais terrible d’irrespect, on sent la colère de l’auteur qui a lui-même travaillé dans ce milieu  !

 

Citations :

 

N’allez pas croire ça, il ne s’agit pas de coller les vieux dans un lit et d’attendre qu’ils claquent ! Ah non, non, non ! Avant, il faut qu’on les opère, qu’on les irradie, qu’on essaie sur eux les nouveaux médicaments, et surtout qu’on les rééduque ! Manquerait plus qu’à 90 ans ils marchent de travers ! Marcher droit, bouffer droit, crever droit, et qu’ça saute, une deux !

 

Bantrek, c’est le médecin. Il n’a pas réussi à faire autre chose que gériatrie. En langage médical, pour ne pas dire « les vieux » ils disent gériatrie.

 

Les blouses blanches en goguette, les stéthoscopes baladeurs, les seringues en folie, le satin des costumes, les paillettes du maquillage, tout cela ne parvenait pas à chasser l’odeur de poubelle à douleur, de fosse à agonie.

 

L’odeur de sang et de cadavre, l’odeur d’angoisse et de mépris. La Mort et la Merde

 

 

On en parle …..

 La lettrine (évidemment) 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 17:50

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51VxRyt0-fL._SL500_AA300_.jpg

 

 

 

Traduit de l’anglais par Gilles Berton

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Fin de mon été dans le monde du nazisme, cette fois avec trois romans policiers.

Je ne suis pas une spécialiste du genre, mais l’idée me semblait géniale  : créer un détective privé sous le régime hitlérien.

Philip Kerr est anglais (écossais exactement) je trouve ce détail important, il connaît parfaitement la période mais il met dans la création de ce personnage un petit côté libertaire qu’on ne retrouve pas dans les études historiques.

Ceci dit, cet auteur sait faire revivre cette période à travers la personnalité de Bernie Gunther., la quatrième de couverture le compare à Philip Marlowe, les amateurs apprécieront.

Si je suis allée jusqu’au bout de la trilogie, c’est pour comprendre une nouvelle fois comment cette violence a pu s’imposer en Allemagne.

Vu sous cet angle, les deux premiers sont très réussis .Le dernier qui se passe à Vienne dans l’immédiate après-guerre m’a un peu déçu. J’aurais aimé comprendre ce que les allemands ont éprouvé en se rendant compte de leurs erreurs.

On comprend qu'en 1947,

-  les Allemands se sont unis dans la haine du communisme,

-  Vienne était un horrible nid d’espions,

-  tous les coups étaient permis,

-  les services de contre-espionnage ont permis à des Nazis de s’en sortir au nom de leur hostilité réciproque,

-  les Allemands ont détesté l’occupation française (armée de vaincus)

-  les Russes n’ont pas hésité à tuer, piller, violer,

Ce que j’aurais voulu savoir :

Est-ce que les Allemands  se sentaient responsables et de quoi??

 

Par contre sur l’intrigue policière de ce même volume est complexe et sans doute plus intéressante.

Bref à lire pour tous ceux qui aiment la littérature policière.

 

Citation


Nous vivons dans la peur, la peur des Popovs surtout. Et cette angoisse n’a d’égale que celle quasi universelle, des maladies vénériennes, qui ont presque tourné à l’épidémie ? D’ailleurs ces deux fléaux sont généralement considérés comme synonymes.

 

La pièce avait quelque chose de typiquement allemand, c'est-à-dire qu'elle était à peu près aussi intime et chaleureuse qu'un couteau suisse.

 

On en parle:

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 10:46

http://www.lexpress.fr/imgs/13/502.jpg

 

 

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Trois coquillages ! Pour un excellent roman, oui mais voilà je ne suis pas  fan du genre policier. J’ai pourtant adoré « La vie aux aguets » du même auteur.

Disons que c’est un trois coquillages qui en vaut quatre….

L’intrigue est très bien menée mais la fin est étrange ou appelle une suite.

La vie londonienne d’aujourd’hui est très bien rendue, le héros doit passer inaperçu dans la capitale anglaise, j’ai trouvé passionnant de suivre l’imagination de l’écrivain pour que Adam devienne invisible aux yeux d’une ville entière. Police et Mafia sont à ses trousses et il arrive à survivre.
C’est l’occasion aussi de connaître de plus près les exclus de la société anglaise. Et comme les méchants sont des gens qui travaillent dans les hautes sphères de la finance te des laboratoires pharmaceutiques, on voit aussi la haute société  dans tout ce qu’elle a de déplaisant.
Le grand complot autour d’un médicament plaira à tous les amateurs de romans policiers.

J’ai trouvé intéressant la traversée dans la maladie d’un personnage, son médecin lui parle de symptômes dus au stress alors qu’il a une tumeur au cerveau. Pour avoir eu une amie qui a connu la même tragédie, j’ai trouvé cela très réaliste.

J’ai lu dans la blogosphère que c’était un bon William Boyd, je l’ai dit au début j’ai préféré « La vie aux aguets », mais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas, que les personnages sont intéressants un peu à la limite de la caricature parfois.

Depuis que le traducteur de Suter, m’a écrit un mail je souligne le travail de la traductrice : Christiane Besse. Il faut que j’avoue je n’ai qu’un critère pour dire qu’une traduction est bonne : j’ai l’impression que le livre est écrit en français.

 

 

Citations:

 


Ingram avait horreur d’exhiber, quand il s’asseyait jambes croisées un mollet blanc poilu entre le haut de la chaussette et le revers du pantalon- c’était en quelque sorte le prototype du péché capital vestimentaire anglais.

 

Il sentait instinctivement que la seule manière d’éviter d’être repéré dans une ville du vingt et unième siècle était de ne tirer aucun avantage des services qu’elle offrait –téléphonique, financiers, sociaux, municipaux ou autres.

 

Jonjo tira un peu sur la laisse du Chien et ils s’en allèrent. Il aurait préféré rôtir en enfer plutôt que de suivre son chien avec un sac en plastique pour ramasser sa merde.

 

La redoutable Déesse Stress. Elle peut faire les choses les plus étranges à un corps


On en parle :

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 09:22

http://bibliosurf.com/local/cache-vignettes/L160xH250/arton16109-38c92.jpg

J’avais été tellement surprise par Enfant 44 que lorsque j’ai vu Kolyma sur le rayon nouveautés de ma bibliothèque préférée, je n’ai pas pu m’empêcher, je l’ai pris et aussitôt lu.

Je pense que, maintenant, l’auteur tient son héros pour plusieurs romans. Pour apprécier complètement ce genre de livres, il faut aimer les séries. Autant à la télévision, je trouve ça sympa (je connais tout sur le docteur House …) autant en livres je n’accroche pas. Léo est pourtant un personnage complexe et attachant, ancien du KGB il vit dans le remord permanent de ses crimes.  Si tous ceux qu’il a tués veulent se venger on est vraiment qu’au début d’une longue, très longue série.

Les ressorts du thriller-policier sont comme souvent dans ce genre de littérature hautement improbables : Léo échappe aux gangs de Moscou, au KGB, à une tempête en mer sur un bateau qui le conduisait à la Kolyma , à une révolte du goulag et pour finir en beauté à l’insurrection de Budapest ; tout cela avec des genoux cassés et pour sauver sa fille adoptive qui le déteste car il a tué son père … Résumé ainsi cela ne donne peut-être pas envie de lire Kolyma, pourtant, je suis certaine que les amateurs du genre vont apprécier, et peu à peu devenir des aficionados de Léo et Raïssa .

La Russie poststalinienne se prête bien à l’horreur et si Léo est encore vivant pendant la guerre de Tchétchénie cela promet quelques belles pages d’horreur.

 

Citations

 

Je n’ai pas eu le choix

Des milliers d’innocents étaient morts à cause de cette phrase, pas sous les balles, mais au nom d’une logique perverse et de savant calculs.

 

On en parle


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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 12:13

http://www.bibliosurf.com/local/cache-vignettes/L136xH250/arton16315-3d9e6.jpg
http://www.babelio.com/images/ico_critique.jpg


Deuxième participation à Masse critique de Babelio.

J’avais choisi ce livre à cause du titre,  Pour qui sonne le glas et Le vieil homme et la mer ont marqué mon adolescence. J’ai donc pensé que ce roman me ferait découvrir un peu plus Hemingway.

Ce roman d’aventure policière a pour cadre Cuba aujourd’hui : la fin de la dictature castriste  n’est guère réjouissante.

En lisant je pensais à tous les touristes célèbres où non, qui aiment aller à Cuba, peuvent-ils ignorer l’autre côté du miroir qu’on tend aux étrangers pour qu’ils ne voient rien des difficultés  de ce pays ?

Leif Davidsen nous fait  découvrir la réalité cubaine à travers les yeux d’un professeur d’espagnol danois. Celui-ci a rencontré en Floride un exilé cubain qui lui demande de remettre une lettre à sa fille qui a choisi, par amour, de vivre Cuba.

De là une aventure où se mêlent l’amour, la mort, la trahison, la CIA et … Hemingway.

Je ne peux pas dire que ce roman m’a passionnée, je ne serai peut-être pas allée jusqu’au bout si je ne l’avais pas reçu grâce à Masse critique.

Il y a pourtant tous les ingrédients qu’on attend dans ce genre de roman. Le héros mal dans sa peau, la description du climat et de la végétation, le choc des civilisations latines et nordiques, le problème de l’immigration clandestine et notre bonne conscience, l’horreur des tyrannies finissantes, les scènes d’amour avec des belles femmes cubaines, et des manuscrits d’Hemingway.

Mais, je n’ai à aucun moment été prise par un effet de suspens, il faut dire que je ne lis pas souvent de romans policiers, je ne suis donc pas la meilleure juge. J’ai été gênée par ce personnage à qui il arrive des aventures extraordinaires et qui semble tout accepter. Je n’ai pas trouvé ses réactions crédibles face à la mort ni en amour. À l’opposé, les pages consacrées à la fuite en mer sont très prenantes et on a l’impression que l’auteur sait mener un bateau même par mauvais temps

 

Citations

Sentiments cubains

Comment peut-on avoir des sentiments aussi violents ? Pour être en vie, il faut pouvoir éprouver la douleur comme la joie. Tout ne doit donc pas ressembler rien qu’à un jour où le temps est gris.

 

Bonne conscience

Je suis reparti, l’esprit étrangement élevé par cet évènement, par le fait que la réalité américaine ressemblait à ce que l’on voit à la télé, et j’ai pensé banalement que le monde était étrange. C’est le fait d’être né en un lieu du globe qui décide si l’on devra résoudre des problèmes existentiels au sens le plus pur du terme, ou ne faire face qu’à des défis normaux, que tout individu raisonnable peut résoudre dans une société moderne tournée vers le bien-être, comme l’aurait dit mon père…

 

Absence de volonté du personnage principal

Je ne me sentais pas spécialement parfait comme espion … pas spécialement à mon aise, en fait mais la route était tracée, et j’avais résolu de la suivre.

 

Cuba

La Havane était l’endroit le plus pauvre que j’ai vue de ma vie, et l’un des plus éhontés, où même les gardiens du musée national des perfections de la révolution mendient de la petite monnaie … les jeunes filles de couleur, nombreuses et ravissantes, qui semblaient s’offrir à tous les hommes, quel que soit leur âge ou leur physique. Circuler seul à La Havane, c’était comme aller et venir dans le plus grand bordel en plein air du monde.

 

Le Danemark

En surface tout avait paru normal, parce que c’était obligatoire dans la province danoise, mais nous étions une famille qui fonctionnait assez mal. C’est sans doute plus répandu qu’on ne le croit si l’on ne se borne pas à regarder un vernis flatteur.

On en parle ..

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 19:35


http://media.paperblog.fr/i/223/2231738/enfant-44-tom-rob-smith-selection-prix-litter-L-2.jpeg

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpg Voici mon premier  thriller, je n’ai réussi à le finir que, parce que j’ai lu  le dernier chapitre avant la fin : le suspens étant presqu’intolérable pour moi.

 

 L’idée du romancier est géniale :  imaginer un « Sérial killer » commettant ses crimes  en Russie soviétique en 1953. La date est importante, pour ce roman là aussi, la mort du « petit père des peuples », permet une fin plus heureuse que celle à laquelle le personnage principal s’attendait.

 

Par un curieux hasard, j’avais lu très peu de temps auparavant,  un livre témoignage : les enfants de Staline se passant à la même période, j’ai eu une impression étrange : comme si j’avais gardé en mémoire le cadre, l’arrière plan  dans lequel l’imaginaire morbide de celui-ci pouvait se déployer.

Si ce roman reste  une pure fiction, il n’empêche que  la peinture de l’Union Soviétique sous Staline, de la famine en Ukraine en 1933, des méthodes de la police secrète, des interrogatoires des suspects si vite coupables, des orphelinats… en fait tout l’intérêt.

 L’enquête elle-même est passionnante, la réalité du pays y est intimement  liée.

Comme dans toute enquête, le héros devra lutter contre tout le monde ou presque pour que la vérité apparaisse dans un pays où le meurtre n’existe plus, contrairement aux pays capitalistes.

 

On ne peut pas conseiller  Enfant 44 aux âmes sensibles car le meurtrier y est particulièrement abominable, mais tous les amateurs de thriller doivent (vont) adorer.

  Si ce livre n’est pas dans mes Préférence, c’est uniquement à cause de la violence des crimes.

J’ai mis quelques temps à m’en remettre !!

 

Citations


Ces rumeurs de meurtre prolifèreraient comme du chiendent au sein de la communauté déstabiliseraient ses membres, les inciteraient à douter d’un des principes fondamentaux sur lesquels reposait leur nouvelle société : La délinquance n’existe plus.

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