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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 19:08

http://ecx.images-amazon.com/images/I/21Br%2BAq54hL._SL500_AA300_.jpg

 

Club de lecture

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Sans le club de lecture, je n'aurais certainement pas eu l'idée de lire ce petit livre, cela aurait été bien dommage. Ce témoignage relate l'amour d'une fille pour sa mère, celle -ci , très âgée,  devient peu à peu dépendante. Beaucoup d’amour, de respect  et de délicatesse dans ce livre. Respect des femmes âgées, des corps qui trahissent et du personnel qui prend en charge ces personnes dépendantes.

Les portraits du personnel soignant doit être très proche de la réalité et cela réconforte sur les valeurs de notre société.

La dépendance de la mère est adoucie par les moyens financiers de la fille, j’ai pensé que le manque d’argent devait rendre la fin de vie beaucoup plus difficile à supporter pour tout le monde.

Citations:

 

Maintenant qu’elle oublie tant de choses, elle peut savourer les joies de l’improviste. Je dis que je viens, et puis je viens, mais elle avait oublié que je venais, et pour un peu elle m’applaudirait. Chaque visite est un coup de foudre.

 

Je lui ai dit à bout de courage (il fallait retourner à l’épicerie), qu’on ne retrouverait jamais le goût du souvenir. Et elle a admis, comme si c’était là, une simplification inévitable du grand âge. »

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:19

http://image.evene.fr/img/livres/g/9782878583205.jpg

 

Club de lecture

 

http://img295.imageshack.us/img295/6397/dsc00724p.jpg Surtout ouvrez le lien à la fin de mon texte : quelqu’un a beaucoup aimé ce roman que je n’ai pas apprécié.

Mes lectures sont guidées par le club de lecture de ma bibliothèque, en général, je vais de bonne surprise en bonnes surprise. Ce roman me tombe des mains, c’est pour cela que je trouve qu’il faut un autre avis que le mien. Je me suis accordé le droit que Daniel Pennac a donné à tous les lecteurs : ne pas finir un livre lorsqu’on s’ennuie.

Je l’ai survolé à partir de la page 100. Pourtant l’histoire promettait de m’intéresser. Trois jeunes sœurs orphelines résistent au conseil de famille et décident de se débrouiller pour gagner leur vie, plutôt que vivre avec la tante Rosie qui ne leur veut pas du bien.

Je n’arrive pas à m’intéresser aux personnages, ils apparaissent comme une caricature d’eux-mêmes. C’est visiblement le style de cet écrivain, il ne veut pas révéler  la profondeur des personnages ni expliquer le pourquoi de ce qui leur  arrive. À force de mettre de la distance par tout, je me suis sentie peu à peu étrangère, aux déboires et difficultés de ces trois jeunes femmes, et la fin, l’intérêt de la troisième pour un pervers assassin a fini de me décourager.

J’abandonne …

 


On en parle et en bien …..
Sur la route de Jostein

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 18:47

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41%2BXvcZ5WoL._SL500_AA300_.jpg

 

Cadeau d'Anne pour mon anniversaire, merci!

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpg Je serai étonnée qu’il n’ait pas le Goncourt 2010, et, j'attends les réactions de  Michel Houellebecq .
C’est vraiment un excellent roman, plein d’inventions littéraires. J’avais bien aimé, en son temps, « Les particules élémentaires », parce que je trouvais que c’était une vision pessimiste mais réaliste et sans aucune concession  de notre société. Mais j’ai complètement oublié la trame romanesque.

Ce roman est bien construit autour des périodes de créations d’un photographe puis d’un peintre, l’intrigue se resserre autour des rapports de Jed Martin et de son père, puis de la femme qu’il aime puis de l’œuvre de l’artiste. Mais surtout, cerne de mieux en mieux le rapport de l’homme face au  vieillissement jusqu’à son effacement final.

De grands critiques littéraires ont très bien analysé ce roman, je n’irai pas sur ce terrain. Je vais, donc, rester complètement subjective. J’aime beaucoup le mélange réalité et fiction. On peut lire ce livre comme un roman avec une intrigue bien ficelée et des personnages d’une réelle profondeur psychologique, on peut aussi y trouver une étude sociologique du monde contemporain, mais ce que je trouve le plus passionnant c’est cette question fondamentale : qu’est ce que la création artistique ou littéraire ? En quoi définit-elle l’homme ?

C’est un livre plein d’observations très intéressantes sur notre monde et notre culture. On peut ne pas être d’accord avec lui, ce n’est pas le plus important, il nous oblige à changer notre regard et ce n’est pas si fréquent. Michel Houellebecq n’a aucun tabou, ni sur lui, ni sur les artistes consacrés, c’est comme une grande tempête qui secoue tout sur son passage.

Assassiner Picasso en quelques phrases, il faut pouvoir se le permettre, c’est assez drôle car je pense que ceux qui sont d’accord avec lui ne lui accordent pas non plus le titre d’écrivain français.

J’ai trouvé aussi ce roman plus sensible que le premier, un peu comme-ci l’auteur nous faisait des confidences sur son propre mal de vivre, d’une façon pudique et distanciée il nous fait partager sa propre insertion dans la vie

Est-ce Jed Martin ou Michel Houellebecq qui à la fin de son roman prend congé « d’une existence à laquelle il n’avait jamais totalement adhéré »

 

 

 

Citations :

 

De toute façon Picasso c’est laid, il peint un monde hideusement déformé parce que son âme est hideuse, et c’est tout ce qu’on peut trouver à dire de Picasso.. il n’a aucune lumière, aucune innovation dans l’organisation des couleurs ou des formes, enfin il n’y a chez Picasso rien qui mérite d’être signalé, juste une stupidité extrême et un barbouillage priapique qui peut séduire certaines sexagénaires au compte en banque élevée.

 

Un prêtre âgé lui aussi, un vieux routier des enterrements, qui devaient, vu la moyenne d’âge de la population, de loin être son activité principale.

 

Ce pauvre petit bout de femme au vagin inexploré.

 

 

Il avait repensé à ce prêtre, physiquement il ressemblait un peu à François Hollande, mais contrairement à leader politique il s’était fait eunuque pour dieu.

 

L’église impitoyablement restaurée, les panneaux d’information prétendument ludiques , tout donnait l’impression d’un décor faux, reconstitué pour les besoins d’une série télé.

 

On en parle.......

Les Inrocks

Stalker (point de vue polémique intéressant)

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:43

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51OOY%2BwB0KL._SL500_AA300_.jpg

 

 

Club de lecture

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Le style de cette auteure est bien connu, il fait tout le charme pour moi, pour d'autres l'intérêt, et parfois le rejet, de ses livres. À travers un langage cru qui cerne parfaitement  la violence de son propos, elle décrit sans aucune compassion tous les côtés noirs de notre société.

Soit, elle  rend compte du langage de notre époque « on zone sur internet », soit elle invente des images qui font mouche, en parlant des femmes voilées, elle dit : « la bande à Dark Vador" , et parlant de très vieilles femmes qui continuent à lutter pour la beauté : « à ce stade de décomposition, le seul remède serait la burqa »

Elle ne croit à aucun aspect gentil ou agréable de la vie, derrière toutes nos actions  ne se cachent que turpitudes sexuelles et  intérêts financiers. Je ne sais pas si c’est une forme de vérité, mais, en tout cas, c’est très efficace en littérature.

 Dans « Apocalypse Bébé », l’auteure a construit une enquête policière que les amateurs du genre apprécieront mieux que moi, mais j’ai trouvé que ça se tenait. Je me suis demandé comment elle finirait le roman, on a failli avoir une fin plausible mais affadie. Que les amateurs de Virginie Despentes se rassurent, elle finira en une superbe apothéose explosive !!

Son regard critique impitoyable balaie bien l’ensemble de notre société, elle ne s’épargne pas  elle-même, le petit monde des écrivains est pitoyable et je suis bien contente que la cérémonie de la remise de la légion d’honneur termine comme cela !
Quel curieux monde que le nôtre, où l’on voit  ce genre de cérémonies continuer et se multiplier!!

Moi, je remettrais bien une médaille à tous ceux qui la refusent …. Allez ! Un petit coquillage parce que vous n’avez pas voulu être décoré pour avoir écrit des romans, mis des buts avec « les bleus », chanté dans le stade de France …..

 

 

Citations :


Quoi qu’on puisse dire contre la pornographie, elle avait eu le mérite d’apprendre aux hommes de son âge qu’on ne fait pas l’amour affalé sur sa partenaire, sans même se soulever de temps à autre pour regarder la tête qu’elle fait.

 

Elle se souvenait très bien des femmes de son père à elle, les femmes dont l’âge ne variait pas au fur et à mesure que son père devenait un vieil homme…

 

 

 

 

On voyait qu’elle était heureuse d’être là, qu’elle se sentait meilleure qu’une autre parce qu’elle sacrifiait deux mois de vacances à regarder les autres mourir.

 

Les enfants sont les vecteurs autorisés de la sociopathie des parents… Quelle haine du monde a bien pu les pousser à se dupliquer autant ?

 

On en parle :

en bien : les pages de lecture de Sandrine

 

en plus critique : moi Clara et les mots

 

très critique et intéressant un site que je lis régulièrement: la lettrine

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 10:54

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51LaYmwi6aL._SL500_AA300_.jpg

 

 

  Club de lecture

 

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Il est des livres qui sont dans la veine de ceux d’Anne Gavalda, qui, sans être de grands livres, font du bien.
Cette auteure fait partie de ce courant-là.

Je n’avais pas trop aimé « la tête en friche » film tiré de son roman, mais j’imagine très bien maintenant le charme de son livre.
Elle sait donner vie à des personnes que nous côtoyons sans les voir parce qu’ils n’ont pas la rage de vivre chevillée au corps. Elle sait décrire les ambiances de cafés dans les villes de province, où les mauvaises blagues, si possible au détriment des gens plus faibles, font office d’esprit.

Vivement L’Avenir cerne la personnalité de jeunes trentenaires qui n’arrivent pas à se trouver des projets de vie. La rencontre avec un handicapé qui lui, veut vivre de toutes ses forces, donnera du sens à leurs trop vagues projets.

Le plaisir de lecture vient également du style de Marie-Sabine Roger, au plus près de la langue de tous les jours elle sait nous faire sourire et parfois trouver du charme à toutes ses expressions toutes faites. Les approximations de la langue de Marlène sentent le vécu.

 

Citations :

 Moi je peux plus le voir, il me pile l’humeur, j’en ai les nerfs qui sortent des gaines !


Marlène, elle a le vin récapitulatif.

Au bout d’un moment, sous la couche de fond de teint et les mèches blond  platine aux racines châtain foncé, je ne vois plus qu’une vieille ado qui arrive un peu trop tard sur le quai de la gare, quand le train est parti. Elle est déjà rancie comme un vieux bout de lard. Elle a la quarantaine salement amochée. Elle est triste.

 

- Pourtant moi j’étais prête à tout, s’il fallait. Même l’incinération artificielle j’aurais pas été contre !

- L’insémination.

- J’étais pas contre non plus.

 

Lui, je l’aurais bien vu en homme politique : son obsession, c’est de laisser quelque chose après lui. Tant pis si c’est qu’un tas de merde.

 

 

Faites pas chier avec la bière ! C’est que de l’orge et du houblon, ça fait pas de mal, les céréales ! La vie est courte ?! Je m’en branle ! Quand elle finira, on nous mettra où ça ? Hein ? En bière, justement ! Ben moi, au moins, je m’accoutume.

 

On en parle….

Moi, Clara et les mots 

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 11:46

http://storage.canalblog.com/82/04/350527/56384618_p.jpg

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img197.imageshack.us/img197/3459/dsc00723320x200.jpg Cet écrivain sait particulièrement bien décrire les maux de notre époque. Le malaise de Sarah qui ne se sent pas bien dans le monde compétitif où l’on conduit ses études d’économie, permet de décrire tous les travers des entreprises où il faut être toujours et tout le temps, le meilleur et si possible écraser les faibles.

Le séminaire de formation est petit morceau de bravoure et, j’en ai bien peur, proche de vérité. Mais ,il est vrai que l’on sait déjà tout ça.
Dans le genre, je préfère l’arrogance d’un Benaquista.
Ce que j’ai vraiment bien aimé,c’est la peinture les problèmes dans lesquels se bat Sarah, brillante étudiante de Dauphine, ses origines modestes la rendaient mal à l’aise avec les étudiantes et étudiants très bourgeois de son université.

Son mariage ne la protègera pas du malaise grandissant, souligné par la maladie mentale de son frère Nathan qui lui ne veut ni ne peut s’adapter au monde.

Elle part au Japon pour comprendre ce frère tant aimé et finalement, elle se découvrira elle-même.

J’ai été moins séduite par la partie japonaise du roman, on sent l’auteur visiteur du pays mais il n’a pas évidemment toutes les clés du mal de vivre japonais.  On reste un peu dans le cliché et la poésie des paysages japonais ne m’ont pas touchée.

Beaucoup de lecteurs sont plus enthousiastes que moi, je reconnais à cet auteur un véritable talent pour témoigner d’un certain mal de vivre on se laisse prendre par la lecture et les souffrances de Sarah.

 

Citations :


« Ressemble à une vieille refaite plutôt qu’à une vieille tout court (…) , ajoute le pathétique à l’irréversible »

 

Le jardinage qu’il tenait pour une activité fasciste (garder ce qui est fort, couper ce qui est faible et empêcher le fort d’être plus fort)

 

Parfois je me dis que je suis devenue la cliente idéale pour une secte, quiconque me promettrait le repos, la paix intérieure me verrait rappliquer et lui baiser les mains de gratitude.

 

Personne n’a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de notre vie, ça devient juste impossible.

 

Je l’ai épousé parce qu’il m’aimait et qu’auprès de lui je me sentais en sécurité. Auprès de lui j’avais moins peur.

 

On en parle

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 18:53

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Q46SCTEFL._SL500_AA300_.jpg

 

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8554/dsc00722320x200.jpg Merci Dominique pour ce délicieux conseil. J’avais demandé un conseil de lecture : j'étais en train de lire une série  de livres plutôt éprouvants . Et, j’ai reçu ce cadeau de lecture!

Il y a parfois des coïncidences agréables,

- J'ai visité Bruges très récemment .

- Cet été, mes quatre petits fils ont su, à leur manière, me dire qu’ils étaient heureux que je sois leur « grand-mère ».

- Ma mère s’appelait Thérèse et ma grand-mère Augustine.
La grand-mère du livre, celle que l’écrivain sait si bien faire revivre : Thérèse-Augustine !

L’amour du petit fils pour sa grand-mère est très bien raconté et ne peut que  vous émouvoir. Il sait donner vie à cette femme qu’une trop rude enfance paysanne, voulait laisser dans l’ignorance de la culture.

Thérèse-Augustine découvrira les plaisirs de  la lecture avec son petit fils,  c’est une belle leçon d’optimisme pour ceux à qui l'âge fait peur.

L’auteur sait aussi, (sa biographie nous dit que Charles Bertin est poète) décrire les plaisirs des jardins et de la mer. Certaines pages sont de petits poèmes en prose.

Un court mais réel plaisir de lecture, un livre que je recommanderai à mon tour.

 

Citations :


Elle ne pardonna jamais à son père la violence qui lui avait été faite en la retirant de l’école à douze ans. Ce fut le vrai drame de son existence : un demi-siècle plus tard ; l’amertume d’avoir été flouée la tenaillait toujours.

 

Au fil des mois, la pratique des livres dans laquelle elle n’avait vu à l’origine que le symbole de sa libération et l’instrument d’une revanche sur le destin, finit par se muer en passion toute pure.


O Thérèse-Augustine, ma grand-mère des groseilles de juin qui tricotiez en me racontant votre vie sur le perron aux capucines, bien des poètes, c’est vrai, firent moins bien que vous.

 

 

  Pour le style :


Mais la véritable fête, c’est la lumière qui me la donnait : les jeux conjugués de la pluie et du soleil transformaient mon repaire de verdure en une manière de grotte océanique où tous les tons du vert, du jade au céladon, de l’émeraude à l’aigue-marine, rivalisaient dans cette pénombre élyséenne criblée de rayons. La plus mince ramure baignait dans une mousse de lumière dorée qui paraissait puiser son éclat à quelque fabuleuse source intérieure. Je ne me lassais pas de contempler à travers l’épaisseur du feuillage encore nappé de pluie, mais d’où montaient déjà les premières vapeurs, l’irisation des gouttes suspendues qui, durant un moment dont j’aurais souhaité prolonger les délices, continuaient l’une après l’autre à se détacher, comme à regret, de l’extrême pointe des feuilles vernissées. Je ne savais pas encore que je découvrirais dans cet avènement éphémère d’une œuvre de la nature une préfiguration du plaisir que je trouverais un jour dans les accomplissements de l’art des hommes.

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 20:04

http://www.lelitteraire.com/IMG/truong_eternity.jpg

 

Sur la couverture,  c’est écrit « Thriller », on peut donc s’attendre à de l’horreur, du sang de la peur de l’angoisse.

C’est plus subtil que ça, on y retrouve toutes les failles de notre monde avec une petite pointe d’exagération, ce qui rend alors le tout absolument insupportable.
Ce roman  est dérangeant, également, car c’est une attaque en règle contre la génération des « baby-boomers » tellement égoïste, et c’est ma génération !!

Je donne un exemple des procédés utilisés. Dans ma région, les paysans produisent les ¾ des choux-fleurs pour toucher la prime européenne à la destruction des légumes non vendus.
On peut se demander pourquoi ils continuent à produire des choux-fleurs que personne ne mange, mais bon c’est comme ça ! Dans le roman c’est la production animale qui subit le sort des choux-fleurs bretons. Les trains transportant des carcasses avariées dégagent des odeurs peu ragoutantes, avant d’arriver à destination où elles seront transformées en ciment. Tiens, tiens on a déjà vécu ça non ?

Inquiétant ! C’est la même compagnie qui s’occupe du train des « baby-boomers ».

Plus le train avance, plus se dévoilent les turpitudes des uns et des autres,  des pans entiers de l’économie de la société de profit du culte de la jeunesse sont passés au crible de la critique du romancier, évidemment, on doute de plus en plus du paradis promis à l’arrivée des voyageurs de l’eternity-express

Peut-on avoir de la compassion pour ces soixantenaires  du train, eux qui n’ont connu qu’une vie facile, et qui n’ont recherché que le plaisir à tout prix ?

Pour l’auteur certainement pas, ils ont eu tout faux, ils laisseront après eux une planète dévastée.

Ce n’est franchement pas un roman qui remonte le moral, quand je pense que l’an dernier j’étais dans « le cercle littéraire des mangeurs d' épluchures de patates » ou « La tombe du mec d’à côté », les étés se suivent et ne se ressemblent guère. Sauf pour la pluie fidèle au rendez-vous !

 

Citations:


Comme toujours pour mobiliser les masses, il avait suffi d’une grande peur et d’un grand mensonge. Pour lancer l’Eternity rush, on avait fait donner la mer des peurs – celle de la mort- et le plus antique des mensonges- celui de la jeunesse éternelle.

 

 Du fait de leur abandon, ces moribonds étaient de véritables mines d’or et les mois qui leur restaient à vivre se transformaient en calvaire médical.

 

Comme tous tes distingués confrères. Vous vous rêvez docteurs en vie éternelle, vous finirez ingénieurs en mort douce.

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 17:29

http://leslivresdegeorgesandetmoi.files.wordpress.com/2010/02/lagier-pierre-fais-de-beaux-reves.jpg?w=181&h=300

 

  

http://resize.over-blog.com/100x66-c.png?http://img694.imageshack.us/img694/8371/dsc00725320x200.jpg C’est livre gentil qui raconte une histoire gentille, mais qui ne m’a pas touchée.

L’amour d’un grand-père pour son petit-fils est complètement convenu, un rêve comme le dit le titre.

On ne peut s’accrocher à rien dans cette histoire, les lettres post-mortem ont déjà beaucoup servi dans la littérature. Un passage du livre qui, peut-être, vous a fait sourire m'a fait penser à un texte que j'ai mis sur mon blog il y a quelques mois. Je regrette, aujourd'hui, de ne pas avoir demandé à l'étudiante d'où venait son inspiration.

L’amour du personnage principal pour la libraire n’apporte pas grand-chose à l'intrigue.
Bref je me répète, je n’ai pas aimé du tout. Et pourtant il avait été choisi comme coup de cœur par notre club ! Vraiment je ne sais pas pourquoi.

 


Citation

« Les mots, savez vous, servent parfois à se taire »

 


On en parle...

 

link

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 17:57

http://www.laprocure.com/cache/couvertures_mini/9782213629971.jpg

 

http://resize.over-blog.com/100x63-c.png?http://www.ville-dinard.fr/biblio/images/carte-abt.jpg

 

 

Et zut ! J’avais tellement apprécié Les pieds dans l’eau que j’ai même acheté celui-ci sans attendre mon tour de lecture. Mal m’en a pris. J’ai pesté tout le long de cette fable qui se veut drôle et l’est parfois. L’auteur n’évite aucun  cliché  lu dix fois sur notre époque : « le football est sans doute l’un des derniers terrains où s’exprime un relent de nationalisme ».

Le ressort du livre est vaguement drôle : de Gaulle revient au pouvoir pour sauver une dernière fois la France. Un de Gaulle qui aurait évolué sur le plan des mœurs (il accepte l’homosexualité), mais pas des valeurs.

Cette distance entre les années 50 et notre société permet de voir que la France a beaucoup changé,  pas seulement en bien.

Benoît Duteurtre a du talent pour saisir les travers de notre époque en particulier l’uniformisation de toutes les sociétés de la planète et la destruction de l’environnement. La description des abords des banlieues, les ronds points interdits aux piétons et décorés par des artistes « surprenants » m’a beaucoup plu. Il parle d’un héron aux pattes rouillées, je connais un pêcheur métallique et un paysage marin reconstitué qui vaut le détour ! À quand la visite guidée des ronds-points ?

Si j’avais lu le début je ne l’aurais sûrement pas acheté : la défense de l’œuf mayonnaise, Beurk !

Pourtant je suis d’accord avec lui, à force de tout règlementer, les directives européennes semblent exister pour  empêcher les différences entre les pays. La mayonnaise faite par un patron de bistrot  n’aurait plus le droit d’exister. Je suppose que c’est vrai, mais même cet exemple me semble bizarre, car le cafetier dit qu’il n’a pas le droit de la garder. Et alors là surprise ! Je ne savais qu’une mayonnaise pouvait se garder plus d’une journée.

J’ai carrément trouvé stupide le passage où on montre des jeunes parlant comme leur texto ! C’est à peine amusant.

Ce n’est pas parce qu’ils écrivent comme ça sur leur téléphone portable qu’ils s’expriment de cette façon.

Finalement, j’ai pesté mais je l’ai lu jusqu’au bout et maintenant je cherche quelqu’un à qui le donner ….Quelqu’un qui pense que tout était mieux avant et que la France fout le camp !!!

 

Citations: 


D’un côté ? Paris n’avait jamais été aussi radieux ; de l’autre, cette mise en scène de la beauté, arpentée par une foule en casquettes Nike, entretenait des rapports toujours plus lointains avec la ville radieuse qui m’avait fait rêver.

 

Il faut voir ce qu’est aux États-Unis, un morceau de brie congelé agrémenté de cacahuètes.

 

J’aurais dû me le rappeler : nos maladies ennuient ceux qui ne souffrent pas.

 

On en parle en bien...  évidemment !

 

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(comme quoi je suis les conseils qu'on me donne!!)

  

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