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Suite et fin du festival 2011………………
The last ,
Et très bon cru, ce jeune d’origine indienne qui veut devenir DJ, nous a permis de découvrir les réalités
de la minorité pakistanaise en Grand Bretagne.
Je ne suis pas une spécialiste de la musique des DJ mais leur talent force mon admiration.
Ce qui m’a surtout intéressée , c’est la description assez fouillée de la famille pakistanaise.
Ce jeune essaie de s’affirmer dans une famille traditionnelle qui a très bien réussi mais n’évolue que de
façon superficielle.
La cohésion de la famille tient surtout par l’hypocrisie des uns et des autres. Certains ont des vraies
valeurs, d’autres affichent un conservatisme qui leur permet de cacher les libertés qu’ils se donnent dans leur vie personnelle.
Ce n’est pas un monobloc, ce sont des gens en pleine mutation et ce n’est vraiment pas simple pour eux ,
pour une fois on voit un jeune garçon en résistance avec sa famille , mais on voit que c’est encore plus compliqué pour les filles.
Merci au festival de nous permettre de voir des films qui ne passeront jamais en France.
Je profite de ce dernier article pour faire un petit bilan du festival
2011.
C’est toujours aussi grisant d’aller de salle en salle pendant 5 jours et de se laisser à ses émotions. On
peut rire et pleurer, s’enthousiasmer et détester.
C’est permis et même conseillé !
J’aime aussi entrer en contact avec d’autres passionnés de cinéma qui apportent toujours une petite touche
personnelle dans leur façon de voir les films.
Merci à Hussam Hindi pour
cette programmation intelligente et sensible et merci à ma soeur Brigitte, à tous mes amis et aux rencontres dans les queues d’attente qui ont bien voulu discuter avec moi.
Et Voici mon palmarès :
En première position
Thyrannosaur (Hitchcock d’or prix du jury)
Ensuite à égalité
This is England’
86
L’Irlandais (prix du public)
Lou
Ensuite
You
Instead
Everywhere and Nowhere
Week
End
Behold the Lamb
Moins aimé
Perfect sense
Pas aimé
Jig
Oranges and Sunshine
À fuir
We need to talk About Kevin
In love whith Alma Cogan
Archipelago
Et vive le festival 2012 !!!
9 octobre 2011
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13:13
Encore le festival…
La photo est sympa, n’est-il pas ?
Le film un peu moins, ces enfants qu’on pousse à devenir champion du monde de danse irlandaise, c’est un
peu triste. Ça m’a fait penser aux concours de Miss aux Etats-Unis. Les parents, les mères souvent se réalisent à travers le succès de leur enfant. C’est très jolie la danse
irlandaise : on a l’impression de voir les danseurs et les danseuses voler sur le plancher. Mais les costumes des filles sont d’une laideur incroyable pire que ceux des patineuses
artistiques.
Il était tard, j’avais envie de dormir et le sujet du film m’a déçu, je pensais voir de la danse
collective, je n’ai vu que des petits prodiges à qui on apprend trop tôt le succès et la compétition.
9 octobre 2011
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Toujours le festival .....
Peter Mullan est l’acteur principal de Tyrannosaur , Hitchcock d’or du festival. Son portait est intéressant. Malheureusement ce documentaire est
aussi l’occasion de faire le point sur le cinéma écossais. Et alors là, on a le droit aux universitaires pompeux qui adorent s’écouter parler. Pour moi c’était insupportable.
En plus je trouve le portrait trop statique. J’ai plus appris sur Peter Mullan, l’an dernier lorsqu’il
était l’invité d’honneur du festival et qu’il est venu parler de lui, lors de la projection de NEEDS, film auto biographique.
Bref, intérêt mitigé pour ce portrait.
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Toujours le festival…..
C’est bizarre, nous avions plus ou moins, ma sœur et moi (ma sœur
adore faire ce festival avec moi, et ça rajoute beaucoup à mon plaisir) renoncé à ce film, car on nous l’avait annoncé comme violent.
Et puis la rumeur du festival a pris corps et tout le monde était unanime sur la qualité du film. Il a été
récompensé par l’Hitchcock d’or largement mérité.
Violent, il l’est, la violence est le sujet du film.
Un homme, d’un milieu très populaire, essaie de lutter contre ses pulsions de violence largement provoquées
par l’alcool. Il rencontre une femme Hanna, d’un milieu catholique bourgeois, la douceur même, mais qui est victime de la violence abjecte de son mari. Une des plus belle phrase du festival je
l’ai entendu dans ce film. Je la cite de mémoire :
« Vous m’avez demandé pourquoi je suis rentré dans vote magasin. C’est parce que vous m’avez souri, il
n’y a que deux êtres qui me souriaient dans la vie, mon chien et vous. J’ai eu envie de me noyer dans votre sourire. ».
Le film est intense mais très beau, la fin va vers un mieux pour les deux personnages sans pour autant être
un happy-end.
La musique est très belle, et comme le dit Patrice on se demande comment ce pays produit autant de violence
et en même temps une musique si douce.
Beau film vraiment, allez le voir.
8 octobre 2011
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Encore le festival ......
Je suis sortie très en colère de ce film. Je ne dis pas que le film
est mal fait mais je le trouve manipulateur et malhonnête sur un sujet où je ne peux pas l’accepter. Les adolescents qui tuent dans les lycées existent, les parents de ses enfants existent aussi.
Si on veut faire un travail sur le sujet on va les voir et on discute avec eux. Ici la romancière construit une histoire, autour d’une mère qui cherche à travers tout ce qu’elle a mal fait et qui
amène son enfant à devenir un tueur.
C’est exactement l’inverse de tout ce qu’on a lu sur ce sujet. La mère savait dès l’enfance que son fils
était un manipulateur.
Et bonjour pour la culpabilité des femmes : que toutes celles qui n’acceptent pas leur gros ventre,
celles qui sont déprimées après la naissance, celle qui sont exténuées par les cris du bébé, celles qui n’arrivent pas à jouer avec leur bébé … toutes celles-là, dis-je, doivent faire bien
attention de ne pas abriter dans leur foyer un monstre terrifiant.
Et bien non, tout ce qu’on a pu lire, c’est que l’horreur du passage à l’acte chez l’adolescent n’est pas
précédée par une enfance particulière. Ce serait vraiment trop facile si c’était comme ça !!
Bref je ne juge pas le film mais le propos du film. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas comme ça. Et tous les
parents qui ont connu les souffrances de l’adolescence le savent bien : suicide, anorexie, délinquance ou plus grave meurtre n’ont pas, pour autant, élevé des monstres.
7 octobre 2011
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Toujours le festival ....
Grand classique du cinéma britannique : la dérive des mères célibataires et la drogue.
Film honnête et touchant, on sent qu’il n’y a aucune solution facile aux problèmes sociaux quand trop de
malheurs s’abattent sur quelqu’un déjà si fragile.
La très jeune femme, Liz, rencontrera le père de son ex-petit copain qui essaie d’aider son fils à le
sortir du trafic de drogue, entre les deux personnages une certaine compassion et sentiment d’amitié finira par exister.
Rien d’original, mais un sujet bien traité.
7 octobre 2011
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Toujours le festival…..
Un film avec de très bonnes idées, et aussi, un film où on ne s’ennuie pas. Les deux acteurs principaux sont beaux et jouent très bien, mais…
Le film n’est pas passionnant :
Le sujet : une maladie atteint tous les hommes de la planète et l’humanité perd peu à peu les
sens.
L’odorat, le goût, l’audition, finalement la vue…
Avant chaque perte d’un des sens les hommes sont atteint d’une forme particulière d’absolue : absolue
tristesse, absolue fringale, absolue colère, absolue envie d’aimer.
J’ai beaucoup aimé la force d’adaptation des hommes. Tant que la vie est possible ils s’aiment et
s’adaptent.
Et même les cuisiniers arrivent à faire des plats pour des gens qui ont perdu le goût.
Tout ce que je dis pourrait faire croire à un excellent film, pas complètement. Il y a un bon sujet mais le
film ne prend pas et ne raconte finalement pas grand-chose.
7 octobre 2011
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15:23
Toujours le festival....
Quel plaisir et quelle émotion de retrouver Shane
Meadows !!
Précipitez vous pour aller voir ce film dès qu’il sortira en salle, c’est absolument génial. Les
personnages de « This is England » ont grandi mais ont toujours autant de problèmes.
L’humanité et la délicatesse avec laquelle sont montrés les rapports humains dans un monde de personnages
complètement déjantés est une réussite absolue.
On rit, on pleure, on est ému. On est parfois dans la farce absolue, dans l’humour, et j’ai rarement été
aussi bouleversée par un film.
Il y a une scène de violence à la fin, mais une violence justifiée et complètement normale par rapport à ce
qu’ont vécu les deux jeunes femmes.
Les acteurs sont remarquables avec des dégaines complètement improbables.
Quel génie, ils ont les Anglais pour ce genre de films.
7 octobre 2011
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15:16
Toujours le festival....
Première fois que je parle de navet, mais vraiment là je ne sais pas
quoi dire pour sauver le film. C’est lourd, la musique pour club du troisième âge. L’histoire n’est pas intéressante et les anglais gentils sans humour c’est ennuyeux. Un homme ne veut pas passer
la main pour son théâtre et on apprend qu’il a été amoureux autrefois d’Alma Cogan une chanteuse.
Tous, nous nous sommes ennuyés mais nous ne sommes pas sortis avant la fin car techniquement le film est
bien fait, enfin un petit compliment!
Pour moi un film à oublier très vite.
7 octobre 2011
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15:03
Toujours le festival ..
La moitié de la salle est partie, le quart de l’autre moitié
dormait. On s’ennuie ferme dans les familles bourgeoises d’Angleterre, autant sans doute que nous à ce film.
En plus la copie n’était pas très bonne et tout est filmé en éclairage réel, c'est-à-dire avec des lampes
de 50 Watt au maximum, j’ai entendu un moment mon voisin soupirer « vive le néon » !!
Heureusement parfois on va dehors et la lumière éclaire enfin la péllicule, les îles Scilly sont
enchanteresses et mon même voisin a commencé à s’intéresser : il recherchait où il pourrait bien mouiller son bateau.
La scène du restaurant est un bon moment, et il y a quelques bonnes idées , mais pour moi pas de
film…..