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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 14:39

 

 

Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Pierre Ménard (ça m'amuse que l'on souligne de quel anglais il s'agit.. )

 

Je suis dans une mauvaise passe. Les livres m'ennuient , ou alors je ne trouve pas ceux qui me réveilleraient!

Ce n'est pas tout à fait vrai , je relis Bryson (Motel blues) et j'accroche tout de suite pourtant je l'ai lu et relu, en plus il me fait rire, je vous donne un exemple: l'auteur  visite la ville de Bryson et même si celle-ci porte le même nom que lui , il n'y a rien à faire alors il se balade au super marché et voici la scène:

«Vous imaginez ça: il y a un gars dont le boulot est de trouver un nom accrocheur pour les alvéoles d'un protège-slip féminin! Mais impossible de me rappeler ce nom. Et comme je n'avais rien de mieux à faire, je décidai d'aller jeter un œil au rayon des protège slip du super marché A&P . Il y en avait une sélection surprenante . Je n'aurais jamais cru que le marché fût si florissant ni que les slips de Bryson City eussent autant besoin d'être protégés. Je n'y avais jamais prêté attention auparavant et c'était assez intéressant. Je ne sais pas combien de temps j'ai bien pu passer à examiner les différentes marques et à lire leurs descriptions. Peut-être même me suis-je mis à parler tout haut , ce que je fais parfois quand je suis totalement absorbé par une tâche agréable. En tout cas , au moment précis où je saisissais un paquet de «New Freedom, Protection extra-mince avec nouveau système breveté de Nids d'Abeilles (Marque déposée)» et où je m'écriais: «Ah, vous voilà , petits coquins!» j ai tourné la tête et j'ai vu au bout du rayon le directeur et deux vendeuses qui m'observaient. En rougissant , j ai remis tant bien que mal le paquet sur l'étagère . «Je ne fais que regarder» leur ai-je lancé d'une voix qui manquait de conviction.»

Rien à voir avec le livre dont je voulais vous parler, mais voilà je n'ai rien à dire sur « la dame à camionnette » , je l'ai lu jusqu'au bout , mais rien.
Pourtant, j'avais apprécié «la reine des lectrices» mais là rien ...

Le roman aurait pu être dans les dernières pages, quand on découvre que cette femme qui se clochardise avait été été une pianiste virtuose mais l'auteur n'a aucune explication à nous donner .
Alors à mon avis lisez ou relisez Bryson ou d'autres et donnez moi des bonnes idées de lecture

 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 16:09

 

Traduit de l'anglais par Lisa Rosenbaum

 

J'avais repéré ce livre chez Aifelle , et comme j'avais beaucoup aimé «Jack Rosenblum rêve en Anglais», je l'ai choisi pour un de mes déplacements parisiens.

Je vous fait part de mon étonnement : le titre en anglais est «The Novel in the Viola», la dernière nouvelle écrite par son père est effectivement caché dans le violon qu'elle transporte avec elle en Grande Bretagne.
Cette histoire sous-tend tout le roman, je ne comprends vraiment pas pourquoi il a fallu changer ce titre pour nous autres pauvres français!

Cela a même provoqué chez moi une frustration, car je m'attendais au début du roman à me retrouver en Grande-Bretagne dans une grande maison anglaise.
Mais non, nous sommes en Autriche au printemps 1938, dans une riche famille juive.
La mère est une chanteuse d'opéra très célèbre et le père un écrivain renommé.

Toujours dans ces cas là, je dois faire un effort pour ne pas m'impatienter, il le fallait car il faut  savourer les derniers moments de bonheur de cette famille avant l'horreur qui va s'abattre sur elle, comme sur toute l'Europe.

Elise Landau est une jeune fille très vivante et peu respectueuse des traditions. C'est une enfant gâtée à qui la vie n'a apporté que des joies.
Mais la peur plane et ses parents en attendant leur visa pour l'Amérique la laisse partir comme femme de chambre au manoir de Tyneford

Commence alors une autre vie.
Elle qui a toujours été servie doit servir à son tour et dans une langue qu'elle comprend mal.
Son adaptation à ce nouveau monde est pleine de cocasseries et de vie.
Hélas, ses parents sont restés bloqués en Autriche et l'angoisse s'installe.


J ai beaucoup moins été sensible à ses histoires d'amour : après avoir aimé le fils de la maison qui meurt à la guerre, elle épousera le père.

Et la nouvelle dans le violon?

Son père qui ne pouvait plus se faire éditer en Autriche , lui confie son dernier manuscrit caché dans un violon, mais pour une raison que je n'arrive pas à m'expliquer, elle l'y laisse pendant plus de 10 ans et les pages sont, ou sont devenues toutes blanches... Je crois que si mon père en danger de mort m'avait laissé un manuscrit , je n'aurais eu de cesse de le lire et le relire et de le faire éditer. Si j'ai bien compris sa justification , c'est un sentiment de jalousie pour une sœur aîné parfaite et beaucoup plus jolie qu'elle qui l'a amenée à garder ce dernier cadeau de son père dans le lieu secret. Bizarre....

Un roman qui se lit facilement et qui m'a permis de ne pas lever la tête de Paris jusqu'à Saint-Malo.

Mais qui, pour moi, est moins en nuances que « Jack Rosenblum rêve en anglais »

 

Citations :

la jeune fille impertinente de Vienne :


A Yom Kipour, vu l'interdiction de se brosser les dents, je passais la journée à éviter l'haleine aigre de ces dames et à esquiver leurs baisers.

 

 

Les difficultés d'adaptations :

  • la langue d'abord et il est vrai que c'est l'humour qui est toujours le plus difficile à comprendre :

 

Je lus les articles consciencieusement, essayant d'en saisir les nuances. Je crois que deux ou trois d'entre eux étaient censés être humoristiques , mais ce détail m échappait.


- et comme elle parle peu son silence lui donne une personnalité qui ne correspond pas à la réalité :

Je souris, me demandant ce que Julian penserait de ce jugement :une fille tranquille peu loquace.


On en parle …

Aifelle (je l'ai déjà dit) et Keisha qui présente les deux livres dans le même billet et Theoma


 


 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 10:50

 

 

Traduit de l’anglais par Esther Ménévis

 

 

Lu dans le cadre du club de lecture de ma médiathèque

 

Participer à un club de lecture a beaucoup de bons côtés, l’un de ces bons côtés c’est de me conduire à lire des livres vers lesquels je n’irai pas spontanément.
Celui-ci en fait partie, et j’ai pourtant passé un excellent moment de lecture.
Le procédé décrit sur la quatrième de couverture est amusant mais comme tous les romans qui sont sous-tendus par un procédé celui-ci est trop répétitif à mon goût.

Il s’agit de ce que certains appellent : « l’effet papillon » :un événement a une cause apparente mais il faut souvent  chercher les véritables motivations des protagonistes dans des incidents plus anciens.
Le roman relie entre eux onze destins et tout s’enchaîne de façon implacable, jusqu’à une fin que je ne peux dévoiler.

Pour moi l’intérêt de ce roman, c’est de décrire la vie des Londoniens, ceux qui vont mal, très mal et pas si mal que ça. Certains écoutent l’émission de radio du narrateur, Xavier Ireland, qui les écoute et les console de une heure à quatre heures du matin.

Pour les nostalgiques, son émission rappellera la voix éraillée de Masha Béranger commentant  les confidences des noctambules français.
Les autres il les croise dans son immeuble et dans son quartier.
Ce petit monde de Londres m’a passionnée et émue.
J’ai souri souvent, mais je ne peux pas dire que ce soit un roman très drôle contrairement à ce qu’annonce la quatrième de couverture.

Une belle galerie de portraits de nos contemporains d’outre-manche.

 

Citations :

Le fameux procédé :

…parce que Roger a été contrarié par un SMS qu'il a reçu par erreur parce que son expéditeur n'était pas habitué à son téléphone parce qu'on lui a volé le sien,parce qu'un ado s'est fait renvoyé suite à une colère provoquée par une mauvaise critique , elle-même alimentée par la colère suscitée par le tabassage que Xavier n'a pas réussi à stopper quelques semaines plus tôt , un jour de grand froid.

 

On en parle

"Au delà des pages" blog trouvé sur Babelio

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